Vois, je te propose vie et bonheur, mort et malheur […] ; je te
propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction : choisis
donc la vie ! » C’est ainsi que Dieu concluait le discours qu’il avait
transmis, sur la montagne, à Moïse*. Nous arrivons, nous aussi, à la fin
du premier discours de Jésus, prononcé depuis une montagne.
Les paroles transmises à Moïse pouvaient susciter une certaine crainte
chez les israélites : il y avait en effet deux voies distinctes, et
suivre la mauvaise conduisait à la mort. Mais en fait, le risque n’était
pas si grand que cela : Dieu ne demandait pas de trouver la bonne voie
en cherchant à tâtons dans l’obscurité. La voie qui conduit à la vie,
c’est celle qu’il venait d’indiquer en donnant à son peuple la Loi, et,
par excellence, les dix commandements : « Si tu écoutes les
commandements que je te prescris aujourd’hui, tu vivras. »** De même,
le chemin qui conduit à la vie, Jésus vient de nous l’exposer dans son
discours sur la montagne : c’est la Loi nouvelle, qui comporte au
premier chef les béatitudes.
Autrement dit, nous qui avons décidé de suivre l’enseignement de Jésus,
de puiser à son Évangile, nous avons trouvé le chemin, la porte qui
conduit à la vie. Certes, le chemin à suivre est resserré, la voie ne
sera pas facile. Mais nous savons quelle est la bonne voie !
Et la vie bénie promise par Jésus n’est pas seulement une récompense
finale pour ceux qui auront franchi les obstacles, elle est déjà la
condition de ceux qui s’engagent dans cette voie.
* Deutéronome ch 30, v 15-20.
** Deutéronome ch 30, v 16.
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