samedi 27 octobre 2018


Cette semaine avec le mystère de la nativité, nous sommes invités à méditer sur les fruits suivants : l’esprit de pauvreté, le détachement des biens de ce monde.

(…) 
Quand Vous êtes entré dans le monde, on ne Vous a pas reçu : toutes les portes de Bethléem se sont fermées devant Vous à votre Naissance. Voilà comment la terre a reçu son Dieu, et Vous ne l'avez pas maudite, mon Dieu ! Vous la quitterez en la bénissant ! 

Mon Seigneur Jésus, le monde ne Vous a pas reçu. Oh ! Je veux Vous recevoir ! Mais hélas, avec tous mes désirs, qu'ai-je à Vous offrir ? Ai-je mieux à Vous offrir qu'une grotte froide, obscure, souillée, habitée par le bœuf et l'âne, par la nature brute, les pensées terrestres, les sentiments bas et grossiers ? Hélas, mon Dieu, je le reconnais, c'est la triste hospitalité que je Vous offre. Mais ce que je n'ai pas fait, faites-le Seigneur Jésus ! Illuminez cette grotte de mon âme, ô Divin Soleil ! 

Les premiers adorateurs, la première société que Notre Seigneur veut en sa crèche est celle des plus humbles, des plus rustiques, des plus petits, des plus simples aussi : des bergers ! Il ne se contente pas de les agréer, Il les appelle, Il les fait appeler par les purs esprits, supérieurs en pureté, en intelligence, en amour, en puissance, que sont les anges... 

Quel baume Vous avez mis jusqu'à la fin des siècles au cœur des pauvres, des petits, des dédaignés du monde, en leur montrant dès Votre naissance qu'ils sont Vos privilégiés, Vos favoris, les premiers appelés : les toujours appelés autour de Vous qui avez voulu être un des leurs et être dès Votre berceau et toute Votre vie entouré par eux. 

Dans ma naissance, je me donne à Vous complètement : je me mets entre Vos mains. Désormais, Vous pourrez me voir, me toucher, m'écouter, me posséder, me servir, me consoler. 

Ne craignez pas, ne soyez pas intimidés devant ce petit enfant si doux qui vous sourit et vous tend les bras. Il est votre Dieu, mais il est plein de douceur et de sourires : ne craignez pas. Soyez toute tendresse, tout amour, et toute confiance. 

Jésus, enfant si doux ! Appel à la contemplation de ce spectacle si ravissant, si suave !

Extrait de la méditation sur la « Nativité de Jésus-Christ » de Charles de Foucauld (1858-1916)

Prière pour les prêtres

Seigneur, nous te confions tous les prêtres et les consacrés de ton Église. Nous te confions les brebis égarées, qui se sont laissées aller à des actes honteux : mets dans leur cœur un repentir sincère, donne-leur le courage de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour permettre que les victimes puissent obtenir justice, donne-leur de pouvoir réparer cette horreur par un plus grand bien. Nous te confions également les autorités ecclésiales qui ont à gérer de tels actes : permets-leur de discerner la bonne attitude à avoir aujourd'hui, en ayant en tête le bien des victimes, de leurs familles de l’Eglise et de la société. Nous te confions enfin les prêtres,  évêques et religieux qui sont de fidèles serviteurs de l'Évangile, et dont  la charge est lourde à porter en ces jours où le clergé est pointé du doigt, voire qui subissent de fausses accusations.Avec Marie, et avec Saint Michel, nous te le demandons au nom de Jésus. Amen !

Prions 

Un Notre Père, 10 Je vous salue Marie, et les prières à Marie et à Saint Michel en cliquant sur "Je prie" ci-dessous. Chaque jour une dizaine, soit 4 chapelets complets à la fin : tenons fermes jusqu'au bout !

Enfin, partagez cette publication sur les réseaux sociaux : ceux qui ne participent pas à la prière tout au long du mois pourront au moins prier avec ce texte !
Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)

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