« Pourquoi mêler la paille au froment, dit l’Éternel ? » (Jérémie 23.28)
Dans
ce texte de Jérémie, il est fait symboliquement allusion à la confusion
que produit le mélange, entre ce qui vient d’une révélation inspirée
par Dieu, et ce qui n’est que le produit de l’imagination des hommes.
Que Dieu nous donne du discernement pour savoir trier entre la paille et
le froment !
De
nombreux textes de la Bible mentionnent la paille.
Du temps des
patriarches, offrir de la paille et du fourrage, était la marque d’une
généreuse hospitalité : « Il y a chez nous de la paille et du fourrage
en abondance, et aussi de la place pour passer la nuit » (Genèse 24.25).
Ce ‘reste’ de la récolte du blé ou de l’orge, avait une utilité
certaine pour le confort des animaux. Souvenons-nous que même les
personnes les plus humbles peuvent être une bénédiction pour les autres,
en exerçant l’hospitalité.
La
paille, mêlée à l’argile, servait à la fabrication des briques. Les
hébreux, esclaves en Egypte, étaient soumis à cette tâche. Après la
demande faite par Moïse, de libérer les esclaves, le pharaon augmenta
leur charge en exigeant qu’ils ramassent eux-mêmes la paille (Exode5.7).
Ce n’était plus la paille de l’hospitalité, mais la paille de la
douleur et de la servitude. La
paille, image de notre humanité fragile, nous rappelle que nous pouvons
être soit des sujets de bénédiction ou de malédiction. Dans les mains de
Dieu nous serons en bénédiction, dans les mains du méchant nous serons
en malédiction.
Plusieurs
versets font allusion au feu qui consume la paille, ou au vent qui la
disperse : « Il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas » (Matthieu 3.12).
« Ils sont comme la paille que le vent dissipe » (Psaume 1.4). Ici, la
paille symbolise les méchants emportés par leur orgueil, leur vanité,
leur haine, leur violence. Le Saint-Esprit, symbolisé par le feu et le
vent, jugera leurs œuvres.
Le
texte le plus connu, au sujet de la paille, est certainement celui où
Jésus parle de la paille et de la poutre : « Pourquoi vois-tu la paille
qui est dans l’œil de ton frère… Hypocrite, ôte premièrement la poutre
de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille dans l’œil de ton
frère » (Luc 6.41/42).
Nous
avons tous tendance à juger les autres, souvent sans miséricorde et sur
des impressions. Nous ne voyons que ce qui est extérieur, et nous
ignorons leur parcours de vie. Apprenons à nous examiner
nous-mêmes.
Retirer la paille de notre œil est une opération qui
peut être désagréable, mais combien bénéfique ! Quel soulagement cela
nous procure, et cela nous permet d’être plus efficaces pour aider les
autres.
Ma prière en ce jour :
Seigneur, bien que je sois fragile comme un brin de paille, merci de me remplir de ton Esprit, et de te servir de moi. Amen !
Paul Calzada
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