« En
vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre
et ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de
fruit. Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui a de la haine pour sa
vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. » (Jean
12.24/25)
La
fin de l’année est la période où l’on fait les bilans. Chaque société,
entreprise, commerce, doit clôturer ses comptes et le but souhaité,
c’est que le bilan soit positif. Personne ne pourrait se satisfaire d’un
bilan négatif où les pertes seraient plus importantes que les gains. Assez
curieusement, Jésus nous dit que perdre, c’est gagner : « Celui qui
cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la
retrouvera » (Luc 17.33). Il dit également que gagner peut être une
perte : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il
se détruisait ou se perdait lui-même ? » (Luc 9.25). Dans ces deux cas, Jésus met en évidence le fait que certaines réussites peuvent devenir de véritables pertes.
Tel
homme va réussir à bâtir un empire financier extraordinaire mais il va y
parvenir au détriment de sa propre vie de famille. Ses nombreuses
activités le rendent riche et envié, mais elles l’éloignent de son
épouse et de ses enfants qui finissent par en souffrir. Parfois, le
divorce, la délinquance des enfants, peuvent être les conséquences de sa
réussite matérielle. Lorsque le moment de faire le bilan arrive, il est
amené à se poser la question suivante : « Est-ce qu’une telle réussite
valait un tel fiasco familial » ?
Vers
la fin de sa vie, l’apôtre Paul fait le bilan de son travail, et il dit
: « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la
foi… » (2 Timothée 4.7). Son bilan est positif, mais pourquoi ? Parce
qu’il a vécu en suivant cette règle de conduite : « Je regarde toutes
choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de
Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les
regarde comme de la boue, afin de gagner Christ… » (Philippiens 3.8).
Il avait accepté de perdre ses ambitions, sa recherche d’une gloire
passagère, afin de gagner Christ. Paul avait compris que réussir sa vie, c’est tout autre chose que de réussir dans la vie.
Une question pour ce jour :
A
l’heure du bilan final, le fait d’avoir réussi dans la vie n’aura pas
beaucoup d’importance, par contre, le fait d’avoir réussi sa vie aura un
poids éternel. Quel choix allez-vous faire : celui de réussir dans la
vie, ou celui de réussir votre vie ?
Paul Calzada
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