« Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie… » (Galates 5.22).
Le
fruit de l’Esprit est comme une grappe de raisin. C’est une grappe avec
neuf grains. Après nous être intéressés au premier grain « l’amour »,
nous allons nous arrêter sur le deuxième « la joie ».
Ecrivant aux Philippiens, à six reprises, l’apôtre Paul parle de la joie : « ne cessant…de manifester ma joie » (Philippiens 1.4).
Voyez aussi (Philippiens 1.25 ; 2.2 ; 2.29 ; 4.1 ; 4.10) ; on peut y
ajouter toutes les fois où il emploie le verbe «se réjouir» comme dans :
Philippiens 1.18 ; 2.17 ; 2.18 et 2.28 ; 3.1 ; 4.4.Nous
voyons que Paul, alors même que sa situation était peu enviable,
possédait cette joie profonde. En effet, il était en prison au moment de
la rédaction de cette lettre !
C’est
dans cette même épître qu’il écrit : « J’ai appris à être content dans
l’état où je me trouve… » (Philippiens 4.11). Où l’a-t-il appris ? A
l’école rabbinique, aux pieds de Gamaliel (Actes 22.3) ? Certainement
pas, car il ne respirait pas la joie, mais bien plutôt la violence, au
sortir de cette école (Galates 1.13/14).Alors comment l’a-t-il appris ?En
laissant l’Esprit de vie manifester cette joie. La joie est le fruit de
l’Esprit : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie …
par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15.13). Il parle aussi de cette joie dans 1 Thessaloniciens 1.6.
Ceux
qui ne savent faire autre chose que de se lamenter, qui se positionnent
toujours en victimes, ou qui entrent dans une critique constante des
autres, font la démonstration que cet aspect du fruit de l’Esprit, leur
fait défaut. Inversement, ceux qui manifestent la joie, même dans des
situations désagréables, ne peuvent le faire que par le secours de Dieu.
Voici un témoignage qui le confirme : Un
chrétien âgé, connu pour son extrême dénuement, passait beaucoup de
temps à chanter joyeusement. Un voisin, ayant entendu parler de la
pauvreté de cet homme, vint avec l’intention de l’aider. En l’entendant
chanter malgré son dénuement, il lui demanda pour quelle raison il
chantait. Le vieillard lui répondit : « Je suis heureux car il ne me
manque rien ». Entendant cela, et pensant que cet homme venait d’hériter
quelque fortune, ce voisin garda son aide dans sa poche. En fait,
quelques jours plus tard, ce voisin apprit que le vieil homme n’avait
que le nécessaire pour le repas du midi. Alors il revint vers ce
grand-père joyeux, et lui demanda pourquoi il avait dit qu’il ne lui
manquait rien ? A quoi ce vétéran répondit : « Comme on ne mange pas
les deux repas en même temps, et que j’avais de quoi manger à midi, je
ne manquais de rien ; d’ailleurs laissez-moi vous dire que pour le soir,
j’ai eu aussi de quoi » !
Ma prière en ce jour :
Seigneur, alors que je passe par un chemin douloureux, remplis-moi de cette joie surnaturelle qui vient d’en haut. Amen !
Paul Calzada
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