vendredi 23 novembre 2018


Samedi 24 Novembre
Le samedi de la 33e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
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Sts André Dung-Lac et 117 compagnons , Bx Félix Alonso Muñiz En savoir plus

Livre de l'Apocalypse 11,4-12.
Moi, Jean, j’ai entendu une voix qui disait : « Les deux témoins chargés de prophétiser, ce sont eux les deux oliviers, les deux chandeliers, qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.
Si quelqu’un veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et dévore leurs ennemis ; oui, celui qui voudra leur faire du mal, c’est ainsi qu’il doit mourir.
Ces deux témoins ont le pouvoir de fermer le ciel, pour que la pluie ne tombe pas pendant les jours de leur prophétie. Ils ont aussi le pouvoir de changer l’eau en sang et de frapper la terre de toutes sortes de fléaux, aussi souvent qu’ils le voudront.
Mais, quand ils auront achevé leur témoignage, la Bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra et les fera mourir.
Leurs cadavres restent sur la place de la grande ville, qu’on appelle, au sens figuré, Sodome et l’Égypte, là où leur Seigneur aussi a été crucifié.
De tous les peuples, tribus, langues et nations, on vient regarder leurs cadavres pendant trois jours et demi, sans qu’il soit permis de les mettre au tombeau.
Les habitants de la terre s’en réjouissent, ils sont dans la joie, ils échangent des présents ; ces deux prophètes, en effet, avaient causé bien du tourment aux habitants de la terre.
Mais, après ces trois jours et demi, un souffle de vie venu de Dieu entra en eux : ils se dressèrent sur leurs pieds, et une grande crainte tomba sur ceux qui les regardaient.
Alors les deux témoins entendirent une voix forte venant du ciel, qui leur disait : « Montez jusqu’ici ! » Et ils montèrent au ciel dans la nuée, sous le regard de leurs ennemis.

Psaume 144(143),1.2.9-10.
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m'entraîne à la bataille.

Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m'abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.

Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 20,27-40.
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390)
évêque
Homélie sur le baptême, 6 -7 ; PL 13, 1093 (trad. bréviaire 19e sam.)

« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »
« De même que nous sommes à l'image de l'homme pétri de terre, de même nous serons à l'image de celui qui vient du ciel ; car, pétri de terre, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. » Si nous agissons ainsi, mes bien-aimés, nous ne mourrons plus à l'avenir. Même si notre corps se dissout, nous vivrons dans le Christ, selon sa propre affirmation : « Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » Nous sommes certains, sur le témoignage du Seigneur lui-même, qu'Abraham, Isaac, Jacob et tous les saints sont vivants. Car c'est à leur sujet que le Seigneur dit : « Tous sont vivants pour lui, car il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » Et l'apôtre Paul dit, en parlant de lui-même : « Pour moi, vivre, c'est le Christ, et mourir m'est un gain. J'ai le désir de m'en aller et d'être avec le Christ. » Et encore : « Tant que nous habitons dans ce corps, nous sommes en exil loin du Seigneur. En effet, nous cheminons dans la foi, nous ne voyons pas. » C'est là ce que nous croyons, frères bien-aimés. D'ailleurs : « Si nous avons mis notre espoir en ce monde seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. »
La vie en ce monde, comme vous le voyez vous-mêmes, est la même pour les animaux, les bêtes sauvages, les oiseaux, et pour nous-mêmes, et elle peut être plus longue pour eux. Mais ce qui est propre à l'homme, c'est ce que le Christ nous a donné par son Esprit, et qui est la vie sans fin, mais à condition que nous ne péchions plus... : « Le salaire du péché, c'est donc la mort ; le don de Dieu, c'est la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur. »
(Références bibliques : 1Co 15,49.47; Jn 11,25; Ph 1,21.23; 2Co 5,6-7; 1Co 15,19; Rm 6,23)

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