vendredi 30 novembre 2018

« Restez éveillés et priez en tout temps »


Samedi 1 Décembre
Le samedi de la 34e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
Voir le commentaire ci-dessous

St Éloi , Bse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta En savoir plus

Livre de l'Apocalypse 22,1-7.
Moi, Jean, l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal, qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau.
Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne des fruits douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations.
Toute malédiction aura disparu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu lui rendront un culte ;
ils verront sa face, et son nom sera sur leur front.
La nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles.
Puis l’ange me dit : « Ces paroles sont dignes de foi et vraies : le Seigneur, le Dieu qui inspire les prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir.
Voici que je viens sans tarder. Heureux celui qui garde les paroles de ce livre de prophétie. »

Psaume 95(94),1-2.3-5.6-7abc.
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
le grand roi au-dessus de tous les dieux :
il tient en main les profondeurs de la terre,
et les sommets des montagnes sont à lui ;
à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
et les terres, car ses mains les ont pétries.

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.
le troupeau guidé par sa main.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,34-36.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Bernard (1091-1153)
moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon 86 sur le Cantique des Cantiques (trad. Béguin, Seuil 1953, p. 876 rev.)

« Restez éveillés et priez en tout temps »
Celui qui veut prier en paix ne tiendra pas seulement compte du lieu, mais du temps. Le moment du repos est le plus favorable et lorsque le sommeil de la nuit établit partout un silence profond, la prière se fait plus libre et plus pure. « Lève-toi la nuit, au commencement des vigiles, et épanche ton cœur comme de l'eau devant le Seigneur ton Dieu » (Lm 2,19). Avec quelle sûreté la prière monte dans la nuit, quand Dieu seul en est témoin, avec l'ange qui la reçoit pour aller la présenter à l'autel céleste ! Elle est agréable et lumineuse, teinte de pudeur. Elle est calme, paisible, lorsqu'aucun bruit, aucun cri ne viennent l'interrompre. Elle est pure et sincère, quand la poussière des soucis terrestres ne peut pas la salir. Il n'y a pas de spectateur qui puisse l'exposer à la tentation par ses éloges ou ses flatteries.
C'est pourquoi l'Épouse [du Cantique des Cantiques] agit avec autant de sagesse que de pudeur lorsqu'elle choisit la solitude nocturne de sa chambre pour prier, c'est-à-dire pour chercher le Verbe, car c'est tout un. Tu pries mal si en priant tu cherches autre chose que le Verbe, la Parole de Dieu, ou si tu ne demandes pas l'objet de ta prière par rapport au Verbe. Car tout est en lui : les remèdes à tes blessures, les secours dont tu as besoin, l'amendement de tes défauts, la source de tes progrès, bref tout ce qu'un homme peut et doit souhaiter. Il n'y a aucune raison de demander au Verbe autre chose que lui-même, puisqu'il est toutes choses. Si, comme il est nécessaire, nous paraissons demander certains biens concrets, et si, comme nous le devons, nous les souhaitons par rapport au Verbe, c'est moins ces choses elles-mêmes que nous demandons, que celui qui est la cause de notre prière.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire