mercredi 21 novembre 2018

Jeudi 22 Novembre
Le jeudi de la 33e semaine du temps ordinaire
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Ste Cécile , Bx Thomas Reggio En savoir plus

Livre de l'Apocalypse 5,1-10.
Moi, Jean, j’ai vu, dans la main droite de celui qui siège sur le Trône, un livre en forme de rouleau, écrit au-dedans et à l’extérieur, scellé de sept sceaux.
Puis j’ai vu un ange plein de force, qui proclamait d’une voix puissante : « Qui donc est digne d’ouvrir le Livre et d’en briser les sceaux ? »
Mais personne, au ciel, sur terre ou sous la terre, ne pouvait ouvrir le Livre et regarder.
Je pleurais beaucoup, parce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le Livre et de regarder.
Mais l’un des Anciens me dit : « Ne pleure pas. Voilà qu’il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : il ouvrira le Livre aux sept sceaux. »
Et j’ai vu, entre le Trône, les quatre Vivants et les Anciens, un Agneau debout, comme égorgé ; ses cornes étaient au nombre de sept, ainsi que ses yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre.
Il s’avança et prit le Livre dans la main droite de celui qui siégeait sur le Trône.
Quand l’Agneau eut pris le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se jetèrent à ses pieds. Ils tenaient chacun une cithare et des coupes d’or pleines de parfums qui sont les prières des saints.
Ils chantaient ce cantique nouveau : « Tu es digne, de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple et nation.
Pour notre Dieu, tu en as fait un royaume et des prêtres : ils régneront sur la terre. »

Psaume 149(148),1-2.3-4.5-6a.9b.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l'éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu,
c'est la fierté de ses fidèles.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 19,41-44.
En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Raphaël Arnáiz Barón (1911-1938)
moine trappiste espagnol
Écrits spirituels, 23/02/1938 (trad. Cerf 2008, p. 1364)

« Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix »
Je me suis penché à la fenêtre… Le soleil commençait à se lever. Une paix très grande régnait sur la nature. Tout commençait à s'éveiller, la terre, le ciel, les oiseaux. Tout, petit à petit, commençait à s'éveiller sous l'ordre de Dieu. Tout obéissait à ses divines lois, sans plaintes ni sursauts, doucement, avec mansuétude, aussi bien la lumière que les ténèbres, aussi bien le ciel bleu que la terre dure couverte de la rosée de l'aube. Que Dieu est bon ! pensais-je. Il y a la paix partout, sauf dans le cœur humain.
Et délicatement, doucement, Dieu m'enseigna aussi, par cette aube douce et tranquille, à obéir ; une très grande paix remplit mon âme. J'ai pensé que Dieu seul est bon, que tout est ordonné par lui, que rien n'a de l'importance dans ce que les hommes font ou disent, et que, pour moi, il ne doit y avoir dans le monde qu'une chose : Dieu. Dieu, qui va tout ordonner pour mon bien. Dieu, qui fait se lever chaque matin le soleil, qui fait fondre le givre, qui fait chanter les oiseaux, et change en mille douces couleurs les nuages du ciel. Dieu, qui m'offre un petit coin sur cette terre pour prier, qui me donne un petit coin où pouvoir attendre ce que j'espère.
Dieu, si bon avec moi que, dans le silence, il me parle au cœur, et m'apprend peu à peu, peut-être dans les larmes, toujours avec la croix, à me détacher des créatures ; à ne chercher la perfection qu'en lui ; qui me montre Marie et me dit : « Voici l'unique créature parfaite ; en elle tu trouveras l'amour et la charité que tu ne trouves pas chez les hommes. De quoi te plains-tu, Frère Raphaël ? Aime-moi, souffre avec moi ; c'est moi, Jésus ! »

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