Jésus dit : « Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria.
Ave : je te salue.
Du plus petit au plus grand, de l’enfant au parent, de l’inférieur au
supérieur, tous sont tenus, de par la loi de la courtoisie humaine, de
prononcer souvent cette salutation respectueuse, pleine d’égards ou
amoureuse, selon les circonstances. Mes frères et sœurs ne peuvent
refuser cet acte d’amour révérenciel à la Maman parfaite que nous avons
au Ciel.
Ave Maria. Je te salue, Marie.
C’est une salutation qui purifie les lèvres et le cœur parce qu’on ne
peut dire ces mots, de façon réfléchie et sincère, sans se sentir
devenir meilleur ! C’est comme si on s’approchait d’une source de
lumière angélique et d’une oasis de lys en fleur. Je te salue, la parole
de l’ange qu’il vous est permis de dire pour saluer Celle que saluent
avec amour les Trois Personnes, l’invocation qui sauve, ayez-la toujours
sur les lèvres. Mais pas comme un mouvement machinal qui exclut l’âme,
mais bien comme un mouvement de l’esprit qui s’incline devant la royauté de Marie et s’élève vers son cœur de mère.
Si
vous saviez dire avec un esprit véritable ces mots, même seulement ces
petits mots, vous seriez meilleurs, plus purs, plus charitables. Parce
que les yeux de votre esprit seraient alors fixés sur Marie, et sa
sainteté entrerait dans votre cœur à travers cette contemplation. Si
vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés. Car elle est la
source des grâces et de la miséricorde. Les portes de la miséricorde divine s’ouvrent, non seulement sous la poussée de la main de ma Mère, mais à son simple regard. »
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