vendredi 20 juillet 2018

« Mon serviteur n'écrasera pas le roseau froissé, n'éteindra pas la mèche qui faiblit... Les nations mettent leur espoir en son nom »


Samedi 21 Juillet
Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaireVoir le commentaire ci-dessous

St Laurent de Brindisi
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Livre de Michée 2,1-5.
Malheur à ceux qui préparent leur mauvais coup et, du fond de leur lit, élaborent le mal ! Au point du jour, ils l’exécutent car c’est en leur pouvoir.
S’ils convoitent des champs, ils s’en emparent ; des maisons, ils les prennent ; ils saisissent le maître et sa maison, l’homme et son héritage.
C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : Moi, je prépare contre cette engeance un malheur où ils enfonceront jusqu’au cou ; vous ne marcherez plus la tête haute, car ce sera un temps de malheur.
Ce jour-là, on proférera sur vous une satire, et l’on entonnera une lamentation ; on dira : « Nous sommes entièrement dévastés ! On livre à d’autres la part de mon peuple ! Hélas ! Elle m’échappe ! Nos champs sont partagés entre des infidèles ! »
Plus personne, en effet, ne t’assurera une part dans l’assemblée du Seigneur.

Psaume 9(9B),1-2.3-4.7-8ab.14.
Pourquoi, Seigneur, es-tu si loin ?
Pourquoi te cacher aux jours d'angoisse ?
L'impie, dans son orgueil, poursuit les malheureux :
ils se font prendre aux ruses qu'il invente.

L'impie se glorifie du désir de son âme,
l'arrogant blasphème, il brave le Seigneur ;
plein de suffisance, l'impie ne cherche plus :
« Dieu n'est rien », voilà toute sa ruse.

Sa bouche qui maudit n'est que fraude et violence,
sa langue, mensonge et blessure.
Il se tient à l'affût près des villages,
il se cache pour tuer l'innocent.

Mais tu as vu : tu regardes le mal et la souffrance,
tu les prends dans ta main ;
sur toi repose le faible,
c'est toi qui viens en aide à l'orphelin.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,14-21.
En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais il leur défendit vivement de parler de lui.
Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
“Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
Les nations mettront en son nom leur espérance.”

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Isaac le Syrien (7e siècle)
moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série n° 20 (trad. DDB 1981, p. 137)

« Mon serviteur n'écrasera pas le roseau froissé, n'éteindra pas la mèche qui faiblit... Les nations mettent leur espoir en son nom »
Je veux ouvrir la bouche, frères, pour vous parler du très haut sujet de l'humilité. Et je suis rempli de crainte, comme quelqu'un qui sait qu'il doit parler de Dieu dans le langage de ses propres pensées. Car l'humilité est la parure de la Divinité. En se faisant homme, le Verbe l'a revêtue. Par elle, il a vécu avec nous dans un corps. Et quiconque s'en est entouré, s'est rendu pareil en vérité à Celui qui est descendu de sa hauteur et qui a recouvert sa grandeur et sa gloire par l'humilité, pour qu'à sa vue la création ne soit pas consumée. Car la création n'aurait pas pu le contempler s'il n'avait pas pris sur lui l'humilité et n'avait pas ainsi vécu avec elle. Il n'y aurait pas eu de face à face avec lui. La création n'aurait pas entendu les paroles de sa bouche...
C'est pourquoi lorsque la création voit un homme revêtu de la ressemblance de son Maître, elle le révère et l'honore comme son Maître qu'elle a vu vivre en elle, revêtu d'humilité. Quelle créature, en effet, ne se laisse pas attendrir à la vue de l'humble ? Cependant, tant que la gloire de l'humilité ne s'était pas révélée à tous dans le Christ, on dédaignait cette vision si pleine de sainteté. Mais maintenant, sa grandeur s'est levée aux yeux du monde. Il a été donné à la création de recevoir dans la médiation d'un homme humble la vision de son Créateur. C'est pourquoi l'humble n'est méprisé par personne, pas même par les ennemis de la vérité. Celui qui a appris l'humilité est vénéré, grâce à elle, comme s'il portait la couronne et la pourpre.
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