jeudi 19 juillet 2018


Vendredi 20 Juillet
Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaireVoir le commentaire ci-dessous

Bx Louis Novarese En savoir plus

Livre d'Isaïe 38,1-6.21-22.7-8.
En ces jours-là, le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle. Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire : « Ainsi parle le Seigneur : Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. »
Ézékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur :
« Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage, et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux. » Puis le roi Ézékias fondit en larmes.
La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe :
« Va dire à Ézékias : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie.
Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assour, je protégerai cette ville.
Puis Isaïe dit : « Qu’on apporte un gâteau de figues ; qu’on l’applique sur l’ulcère, et le roi vivra. »
Ézékias dit : « À quel signe reconnaîtrai-je que je pourrai monter à la Maison du Seigneur ? »
Voici le signe que le Seigneur te donne pour montrer qu’il accomplira sa promesse :
Je vais faire reculer de dix degrés l’ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d’Acaz. » Et le soleil remonta sur le cadran les dix degrés qu’il avait déjà descendus.

Livre d'Isaïe 38,10.11.12abcd.16-17a.
Je disais : Au milieu de mes jours,
je m’en vais ;
j’ai ma place entre les morts
pour la fin de mes années.

Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants,
plus un visage d’homme
parmi les habitants du monde !

Ma demeure m’est enlevée, arrachée, comme une tente de berger. Tel un tisserand, j’ai dévidé ma vie : le fil est tranché. Du jour à la nuit, tu m’achèves ;
« Le Seigneur est auprès d’eux : ils vivront !
Tout ce qui vit en eux vit de son esprit ! »
Oui, tu me guériras, tu me feras vivre :

voici que mon amertume se change en paix.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,1-8.
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Aphraate (?-v. 345)
moine et évêque près de Mossoul
Les Exposés, n°13, 1-2.13 (trad. cf SC 359, p. 589s)

Le maître du sabbat
Par l'intermédiaire de Moïse son serviteur, le Seigneur a demandé aux fils d'Israël d'observer le sabbat. Il leur a dit : « Pendant six jours, tu feras ton travail mais le septième jour est un sabbat, un jour de saint repos pour le Seigneur ton Dieu » (Ex 20,9)... Il les a avertis : « Tu te reposeras, toi, ton serviteur, ta servante, tes bœufs et ton âne ». Il a même ajouté : « Le mercenaire et l'étranger se reposeront également ainsi que toute bête qui peine à ton service » (Ex 23,12)... Le sabbat n'a pas été imposé comme une épreuve, un choix entre la vie et la mort, entre la justice et le péché, comme les autres préceptes par lesquels l'homme peut vivre ou mourir. Non, le sabbat, en son temps, a été donné au peuple en vue du repos –- non seulement des hommes mais des bêtes aussi...
Écoute maintenant quel est le sabbat qui plaît à Dieu. Isaïe l'a dit : « Donnez du repos à ceux qui sont accablés » (28,12). Et ailleurs : « Ceux qui gardent le sabbat sans le profaner, ce sont ceux qui sont réconfortés par mon alliance et choisissent ce qui me plaît » (56,4)... Le sabbat n'est d'aucun profit pour les méchants, les assassins, les voleurs. Mais ceux qui choisissent ce qui plait à Dieu et gardent leurs mains du mal, en ceux-là Dieu habite ; il fait d'eux sa demeure selon sa parole : « J'habiterai en eux et je marcherai au milieu d'eux » (Lv 26,12; 2Co 6,16)... Nous donc, gardons fidèlement le sabbat de Dieu, c'est-à-dire ce qui plaît à son cœur. Nous entrerons ainsi dans le sabbat du grand repos, le sabbat du ciel et de la terre où toute créature se reposera.

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