mercredi 4 juillet 2018

Alors, qu’attendons-nous pour faire entendre toutes les harmonies de l’Évangile ? Qui prêtera sa voix pour que la Parole de Dieu résonne en une bienfaisante polyphonie ?


                                                                                                
Appel des premiers disciples
 
 
Lu par Guillaume Marquet
Évangile selon saint Matthieu chapitre 4, versets 18-22
18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.
22 Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.
Méditation
Frère Jocelyn Dorvault
Couvent du Caire
Quand la Parole cherche ses voix
Prendre le relais, porter la Parole, être porteur de Parole, porte-parole du Royaume, et donc de Dieu lui-même, cela peut-il se faire seul ? Ils sont nombreux les gourous qui affirment connaître la vérité unique et qui tentent de l’imposer à tous les autres. Elles sont nombreuses les religions qui prétendent détenir le monopole du paradis et qui rechignent à donner du crédit à d’autres voix que les leurs.
Jésus, tout Fils du Père qu’il est, ne pense pas ainsi. La Parole doit se porter à plusieurs. La Parole a besoin de plusieurs voix pour sonner juste. C’est pourquoi Jésus cherche des coéquipiers. On dira plutôt des disciples, parce qu’il faut bien se mettre à l’école de Jésus pour apprendre à faire comme lui, mais l’objectif est, finalement, de partager son ouvrage. Non seulement « comme lui » mais « avec lui ».
L’Évangile nous dit qu’il en trouve deux qui travaillent, et deux autres qui ont terminé. C’est qu’il n’y a pas d’heure pour l’appel, ça tombe quand ça tombe. Il faut juste répondre. Ces quatre-là, tout « pécheurs » qu’ils soient, ne se sont pas dérobés.
Et nous ? Il peut arriver que nous trouvions l’enseignement de l’Église un peu terne, difficile à suivre, parfois. Les sujets ne manquent pas. Certains le qualifient même parfois d’autoritaire, d’univoque. En effet, un certain discours monocorde et rabâché ne soulève plus l’enthousiasme des foules. Alors, qu’attendons-nous pour faire entendre toutes les harmonies de l’Évangile ? Qui prêtera sa voix pour que la Parole de Dieu résonne en une bienfaisante polyphonie ?
Cette méditation vous éclaire ?
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