« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite
           et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve
           dans la maison de David, son serviteur »           

Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 68 et 69.
Huit jours après la naissance de Jean, Zacharie recouvre la parole, et il reçoit aussi l’Esprit qui éclaire le sens des événements. Le cantique de louange de Zacharie ressemble un peu, dans sa structure à la prière du Notre Père.
Zacharie, en effet, commence par se tourner vers Dieu pour le bénir, pour proclamer la sainteté de son nom, pour dire la puissance de sa volonté et la réalisation de son règne : il prophétise la venue du Messie, la force qui sauve le peuple et accomplit sa libération. Il insiste sur la fidélité de Dieu à la promesse faite à Abraham, et il en précise le sens spirituel : si Israël est libéré de la main de ses ennemis, c’est pour pouvoir servir Dieu dans la justice et la sainteté, et vivre tout au long du jour en Sa présence. Voilà son pain quotidien !
C’est dans cet élan que Zacharie se tourne vers le petit enfant, qu’il ne garde pas pour lui, qu’il laisse entièrement à sa mission de précurseur, à sa dignité de prophète du Très-Haut. Il préparera le chemin du pardon, il révélera la venue du salut et le pardon des péchés en désignant Jésus comme l’Agneau de Dieu, il reconnaîtra l’Astre qui s’est levé et qui éclaire nos pas sur le chemin de la paix.
Ô Jésus, Miséricorde du Père, viens nous sortir de l’ombre de la mort, et nous donner la lumière de ton pardon ! Viens, Tendresse du Très-Haut, nous sortir du jugement qui détruit et nous donner l’amour qui sauve !
Méditation enregistrée à RCF Clermont Ferrand.
La tendresse du cœur de notre Dieu