À Madagascar, François avec l’Église des pauvres
Reportage
Arrivé vendredi 6 septembre à Madagascar, le pape François n’a eu de cesse, pendant son séjour sur la grande île, de se placer aux côtés des plus pauvres, dénonçant la corruption et le clientélisme et plaidant pour un développement juste et respectueux de l’environnement.
« La pauvreté n’est pas une fatalité ! » À la suite du Père Pedro Opeka, les mots de François ont résonné dimanche 8 septembre dans la Cité de l’Amitié fondée dans la banlieue de Tananarive par le lazariste argentin, dans l’ambiance surchauffée de centaines d’enfants qui ont longuement et joyeusement ovationné le pape.Souriant et très à l’aise comme toujours avec les petits et les derniers, il s’est réjoui de visiter cette cité, « construite de vos mains » et témoignage concret qu’un autre monde est possible dès lors qu’il est bâti sur « les fondements du travail commun, le sens de la famille et de la communauté ».Samedi soir, pour la veillée à Soamandrakizay, il avait déjà insisté sur la dimension communautaire de l’engagement chrétien, invitant les jeunes « à offrir une réponse chrétienne » à leurs problèmes, rappelant que « le Seigneur ne veut pas d’aventuriers solitaires » : « Chacun de nous... Il reste 80% de l'article à lire.
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