l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 28 Septembre
Le samedi de la 25e semaine du temps ordinaire
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St Venceslas , St Simon de Rojas |
Livre de Zacharie 2,5-9.14-15a.
Moi, Zacharie, je levai les yeux et voici ce que j’ai vu : un homme qui tenait à la main une chaîne d’arpenteur. |
Je lui demandai : « Où vas-tu ? » Il me répondit : « Je vais mesurer Jérusalem, pour voir quelle est sa largeur et quelle est sa longueur. » |
L’ange qui me parlait était en train de sortir, lorsqu’un autre ange sortit le rejoindre |
et lui dit : « Cours, et dis à ce jeune homme : Jérusalem doit rester une ville ouverte, à cause de la quantité d’hommes et de bétail qui la peupleront |
Quant à moi, je serai pour elle – oracle du Seigneur – une muraille de feu qui l’entoure, et je serai sa gloire au milieu d’elle. |
Chante et réjouis-toi, fille de Sion ; voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi – oracle du Seigneur. |
Ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur ; elles seront pour moi un peuple, et j’habiterai au milieu de toi. Alors tu sauras que le Seigneur de l’univers m’a envoyé vers toi. » |
Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur ! |
Annoncez dans les îles lointaines : |
« Celui qui dispersa Israël le rassemble, |
il le garde, comme un berger son troupeau. |
Le Seigneur a libéré Jacob, |
l’a racheté des mains d’un plus fort. |
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion : |
ils affluent vers les biens du Seigneur. |
La jeune fille se réjouit, elle danse ; |
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble ! |
Je change leur deuil en joie, |
les réjouis, les console après la peine. » |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,43b-45.
En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : |
« Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » |
Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Origène (v. 185-253)
prêtre et théologien Le Traité des principes, II, 6,2 ; PG 11, 210 (trad. Orval) |
« Ces paroles restaient voilées pour eux »
Parmi toutes les grandes choses et les merveilles que l'on peut dire du Christ, il en est une qui dépasse absolument l'admiration dont est capable l'esprit humain ; la fragilité de notre intelligence mortelle ne sait pas comment la comprendre ou l'imaginer. C'est que la toute-puissance de la majesté divine, la Parole même du Père (Jn 1,1), la propre Sagesse de Dieu (1Co 1,24), en laquelle toutes choses ont été créées — ce qui est visible comme ce qui est invisible (Jn 1,3; Col 1,16) — s'est laissé enfermer dans les limites de cet homme qui s'est manifesté en Judée. Tel est l'objet de notre foi. Et il y a plus encore : nous croyons que la Sagesse de Dieu est entrée dans le sein d'une femme, qu'elle est née dans les vagissements et les pleurs communs à tous les nourrissons. Et nous avons appris qu'après cela le Christ a connu le trouble devant la mort au point de s'écrier : « Mon âme est triste à en mourir » (Mt 26,38), et qu'enfin il a été traîné à une mort honteuse entre toutes parmi les hommes, même si nous savons qu'il est ressuscité le troisième jour. (…) |
En vérité, faire entendre de telles choses à des oreilles humaines, essayer de les exprimer par des mots, dépasse le langage des hommes (…) et probablement celui des anges. |
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