Au nom du Père du Fils et du Saint Esprit
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Neuvaine pour la fête de la Divine Miséricorde par l'Institut du Christ-Roi
6ème jour :
Comme
Jésus s'humilia et s'anéantit jusqu'à se regarder comme chargé des
iniquités de l'univers, Marie s'humilia et s'anéantit en se regardant
comme la mère de ce pécheur universel, de cet objet de la malédiction
divine, et elle entra pour elle-même, autant qu'il était possible, dans
les dispositions de son Fils[1].
Cet anéantissement, cette humiliation de Notre-Dame sont le fruit de cette plénitude de grâce dont elle est emplie.
Sans
cette docilité à l'infusion de la grâce, à l'œuvre sanctificatrice du
Saint-Esprit, à l'action salvifique du sacrifice de Son Fils, pas de
rédemption pour les fils d'adoption.
C'est donc dans l'humilité
que se trouve le secret : œuvre de vérité, l'humilité remet chacun à sa
juste place devant Dieu, et autorise l'infusion de la grâce, sans
laquelle « nous ne pouvons rien faire ».
C'est donc
cette vertu que nous devons cultiver, pour nous-même, pour nos familles,
et pour la patrie charnelle, et c'est à celle qui en est la Reine qu'il
nous faut la demander.
Prière :
Ô Marie, reine de toutes les vertus, et spécialement de l'humilité, qui vous a valu d'être bénie entre toutes les femmes,
donnez à votre peuple de France, dans un même mouvement salutaire, de
prendre la juste mesure de son indignité, des abîmes dans lesquels son
infidélité l'a précipité, et dans le même instant, de l'infinie
miséricorde de Dieu, afin que, comme vous régnez, par votre humilité, au
Ciel au-dessus des saints et des anges, la France, en ce monde,
redevienne ce qu'il n'a jamais cessé d'être, le royaume dont le Christ
est Roi. Ainsi soit-il.
[1] Grou (J.-N.), Manuel des âmes intérieures, Ed. Artège, Perpignan, 2012, p. 129-130.
Une Dizaine de Chapelet Un chant : Jésus nous croyonshttps://www.youtube.com/watch?v=TM6MDvp3V10
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