mercredi 19 avril 2017


Au nom  du Père du Fils et du Saint Esprit 
 Neuvaine  
pour la fête de la Divine Miséricorde

par l'Institut du Christ-Roi

6ème jour :

Comme Jésus s'humilia et s'anéantit jusqu'à se regarder comme chargé des iniquités de l'univers, Marie s'humilia et s'anéantit en se regardant comme la mère de ce pécheur universel, de cet objet de la malédiction divine, et elle entra pour elle-même, autant qu'il était possible, dans les dispositions de son Fils[1].

Cet anéantissement, cette humiliation de Notre-Dame sont le fruit de cette plénitude de grâce dont elle est emplie.

Sans cette docilité à l'infusion de la grâce, à l'œuvre sanctificatrice du Saint-Esprit, à l'action salvifique du sacrifice de Son Fils, pas de rédemption pour les fils d'adoption.

C'est donc dans l'humilité que se trouve le secret : œuvre de vérité, l'humilité remet chacun à sa juste place devant Dieu, et autorise l'infusion de la grâce, sans laquelle « nous ne pouvons rien faire ».

C'est donc cette vertu que nous devons cultiver, pour nous-même, pour nos familles, et pour la patrie charnelle, et c'est à celle qui en est la Reine qu'il nous faut la demander.




Prière :


Ô Marie, reine de toutes les vertus, et spécialement de l'humilité, qui vous a valu d'être bénie entre toutes les femmes, donnez à votre peuple de France, dans un même mouvement salutaire, de prendre la juste mesure de son indignité, des abîmes dans lesquels son infidélité l'a précipité, et dans le même instant, de l'infinie miséricorde de Dieu, afin que, comme vous régnez, par votre humilité, au Ciel au-dessus des saints et des anges, la France, en ce monde, redevienne ce qu'il n'a jamais cessé d'être, le royaume dont le Christ est Roi.
 

Ainsi soit-il.



 

[1] Grou (J.-N.), Manuel des âmes intérieures, Ed. Artège, Perpignan, 2012, p. 129-130.
Une Dizaine de Chapelet
Un chant : 
Jésus nous croyons

https://www.youtube.com/watch?v=TM6MDvp3V10

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