Au nom du Père du Fils et du Saint Esprit
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Neuvaine pour la fête de la Divine Miséricorde par l'Institut du Christ-Roi 9 ème jour :
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A
la XIVème station, nous voyons le corps de Notre Seigneur exinanitum,
« inanimé », mais après trois jours, il sort du tombeau, il sort du
tombeau, plein de vie, d'une vie magnifique. Il en sera de même pour
nous aussi : si nous laissons Dieu agir en nous, après qu'il aura
détruit tout ce qui, en nous, s'oppose à la grâce, nous serons remplis
de sa vie ; ce sera alors la réalisation de cette parole Christus mihi
vita : « le Christ est ma vie. »[1]
Ne
nous laissons pas abattre par les épreuves et les contradictions, ne
nous laissons pas aller à désirer voir le résultat de nos prières, de
nos sacrifices, de nos souffrances endurées par amour de Dieu et de la
France.
C'est là le chemin que le Christ a emprunté, et sa sainte Mère L'a suivi jusqu'à la consommation du sacrifice.
C'est elle qui a recueilli son corps très saint lorsqu'il fut descendu de la Croix.
Nous
aussi, suivons notre sauveur, avec la double certitude qu'il sortira du
tombeau dans trois jours, et que, du prétoire jusqu'au Golgotha, du
Golgotha jusqu'au tombeau, mais aussi du tombeau jusqu'au mont de
l'Ascension, Sa mère qui est aussi la nôtre sera là, nous rassurant,
nous consolant, nous recueillant.
Toute vie intérieure doit être résumée, comme l'Apôtre nous le redit, à « Jésus, et Jésus crucifié ».
Heureuse donc l'âme qui, à l'image de Jésus, s'abandonne dans les mains de Marie.
« Courage, petit troupeau, j'ai vaincu le Monde ! »
Et cette victoire, Notre Dame, par son Fiat à Nazareth, renouvelé sans cesse jusqu'à Son Assomption, l'a permise.
[1] Marmion (Bienheureux C.), Venez au Christ, vous tous qui peinez, Ed. de Maredsous, Maredsous, 1946, p. 209.
Prière :
Ô Marie, Mère du Pur Amour, notre Dame des Victoires, soutenez vos enfants malheureux.
Par
votre exemple et votre intercession auprès de ce Fils que vous portâtes
neuf mois durant afin de Le donner au genre humain qui agonisait de ne
pas boire d'une eau qui désaltère éternellement.
Donnez-Le
encore à ce peuple de France, qui est le Sien et le Vôtre, afin que le
suivant de Nazareth au Golgotha, en votre compagnie, il puisse
s'abreuver au côté transpercé d'où coule, avec le Sang et l'Eau, la
Miséricorde divine, le pardon de nos fautes, la gloire du Ciel et le
Salut de notre Nation.
Ainsi soit-il.Une dizaine d'un chapelet Un chant: Ne crains pas, je suis ton Dieu https://www.youtube.com/watch?v=HWE4Rbr8yQA
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