samedi 22 avril 2017

Une dizaine d'un chapelet


Au nom  du Père du Fils et du Saint Esprit 
 Neuvaine  
pour la fête de la Divine Miséricorde

par l'Institut du Christ-Roi
9 ème jour :
A la XIVème station, nous voyons le corps de Notre Seigneur exinanitum, « inanimé », mais après trois jours, il sort du tombeau, il sort du tombeau, plein de vie, d'une vie magnifique. Il en sera de même pour nous aussi : si nous laissons Dieu agir en nous, après qu'il aura détruit tout ce qui, en nous, s'oppose à la grâce, nous serons remplis de sa vie ; ce sera alors la réalisation de cette parole Christus mihi vita : « le Christ est ma vie. »[1]

Ne nous laissons pas abattre par les épreuves et les contradictions, ne nous laissons pas aller à désirer voir le résultat de nos prières, de nos sacrifices, de nos souffrances endurées par amour de Dieu et de la France.

C'est là le chemin que le Christ a emprunté, et sa sainte Mère L'a suivi jusqu'à la consommation du sacrifice.

C'est elle qui a recueilli son corps très saint lorsqu'il fut descendu de la Croix.

Nous aussi, suivons notre sauveur, avec la double certitude qu'il sortira du tombeau dans trois jours, et que, du prétoire jusqu'au Golgotha, du Golgotha jusqu'au tombeau, mais aussi du tombeau jusqu'au mont de l'Ascension, Sa mère qui est aussi la nôtre sera là, nous rassurant, nous consolant, nous recueillant.

Toute vie intérieure doit être résumée, comme l'Apôtre nous le redit, à « Jésus, et Jésus crucifié ».

Heureuse donc l'âme qui, à l'image de Jésus, s'abandonne dans les mains de Marie.

« Courage, petit troupeau, j'ai vaincu le Monde ! »

Et cette victoire, Notre Dame, par son Fiat à Nazareth, renouvelé sans cesse jusqu'à Son Assomption, l'a permise.
 

[1] Marmion (Bienheureux C.), Venez au Christ, vous tous qui peinez, Ed. de Maredsous, Maredsous, 1946, p. 209.
Prière :
 
Ô Marie, Mère du Pur Amour, notre Dame des Victoires, soutenez vos enfants malheureux.

Par votre exemple et votre intercession auprès de ce Fils que vous portâtes neuf mois durant afin de Le donner au genre humain qui agonisait de ne pas boire d'une eau qui désaltère éternellement.

Donnez-Le encore à ce peuple de France, qui est le Sien et le Vôtre, afin que le suivant de Nazareth au Golgotha, en votre compagnie, il puisse s'abreuver au côté transpercé d'où coule, avec le Sang et l'Eau, la Miséricorde divine, le pardon de nos fautes, la gloire du Ciel et le Salut de notre Nation.

Ainsi soit-il.

Une dizaine d'un chapelet
Un chant: 
Ne crains pas, je suis ton Dieu
https://www.youtube.com/watch?v=HWE4Rbr8yQA

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