vendredi 21 avril 2017


Au nom  du Père du Fils et du Saint Esprit 
Neuvaine  
pour la fête de la Divine Miséricorde

par l'Institut du Christ-Roi

8 ème jour :


Une femme du commun, une femme pauvre et vivant de son travail, occupée pendant trente ans à Nazareth du soin d'un petit ménage. […]
Quel bruit a-t-elle fait ? […]
Qu'a-t-elle fait à l'extérieur pour la propagation de l'Evangile ?
Cependant c'est la mère de Dieu, c'est la plus sainte des créatures, c'est celle qui a eu le plus part à l'œuvre de la rédemption du genre humain et à l'établissement de la religion chrétienne
[1].

Comment redonner le Christ à la France, et la France au Christ.?

Nul n'est besoin d'actions d'éclats, nul n'est besoin d'œuvres voyantes, bruyantes.

Il faut imiter Notre Dame, et spécialement son intérieur.

Un intérieur où n'existe que le désir de plaire à Dieu.

Un intérieur où ne règne que l'ordre : intelligence et volonté soumises à la grâce divine et régnant sur les passions.

Un intérieur où tout est « pro Deo et propter Deum », par Dieu, pour Dieu.

Un intérieur où l'on cultive tout ensemble de bas sentiments pour soi-même, le recueillement, l'attrait pour les petites choses, l'amour pour l'obscurité et le silence, et la confiance en la Miséricorde divine, qui se manifeste dans la Rédemption opérée par Jésus-Christ, unique amour de Notre Dame.

Ne nous décourageons donc pas si Dieu fait sentir à l'âme qu'elle n'est rien et ne peut rien, si tout bouillonne en nous comme un impétueux torrent : Dieu, après avoir anéanti en nous tout ce qui n'est pas Lui,
avoir comme détruit toutes nos activités humaines, nos énergies naturelles, prendra lui-même l'âme et la mènera à l'union à lui.
 

 
Prière :

Ô Marie, vous qui, avez, par votre vertu et votre exemple, montré au genre humain que c'est être tout devant Dieu que de n'être rien, de ne prétendre à rien, que d'aspirer à être ignoré, oublié et méprisé, apprenez-nous à nous oublier nous-même, afin que, de notre anéantissement, Dieu tire Sa propre gloire, en rendant à notre pays ce qui fut si longtemps son titre de noblesse : « Fille aînée de l'Eglise ».

Ainsi soit-il.



[1] Grou (J.-N.), Manuel des âmes intérieures, Ed. Artège, Perpignan, 2012, p. 130.


Une dizaine d'un chapelet
Un chant : 
Venez approchons-nous de la table du Christ :  

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