l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Jeudi 11 Juillet
Fête de saint Benoît, abbé, patron de l'Europe
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St Benoît de Nursie , St Pie I |
Livre des Proverbes 2,1-9.
Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes, |
l’oreille attentive à la sagesse, le cœur incliné vers la raison. |
Oui, si tu fais appel à l’intelligence, si tu invoques la raison, |
si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor, |
alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu. |
Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse ; connaissance et raison sortent de sa bouche. |
Il réserve aux hommes droits la réussite : pour qui marche dans l’intégrité, il est un bouclier, |
gardien des sentiers du droit, veillant sur le chemin de ses fidèles. |
Alors tu comprendras la justice, le jugement, la droiture, seuls sentiers qui mènent au bonheur. |
Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.10-11.
Je bénirai le Seigneur en tout temps, |
sa louange sans cesse à mes lèvres. |
Je me glorifierai dans le Seigneur : |
que les pauvres m'entendent et soient en fête ! |
Magnifiez avec moi le Seigneur, |
exaltons tous ensemble son nom. |
Je cherche le Seigneur, il me répond : |
de toutes mes frayeurs, il me délivre. |
Qui regarde vers lui resplendira, |
sans ombre ni trouble au visage. |
Un pauvre crie ; le Seigneur entend : |
il le sauve de toutes ses angoisses. |
L'ange du Seigneur campe à l'entour |
pour libérer ceux qui le craignent. |
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! |
Heureux qui trouve en lui son refuge ! |
Saints du Seigneur, adorez-le : |
rien ne manque à ceux qui le craignent. |
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ; |
qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun bien. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,27-29.
En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » |
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. |
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Vénérable Pie XII
pape de 1939 à 1958 Encyclique « Fulgens radiatur » du 21/03/1947 (© Copyright - Libreria Editrice Vaticana; rev.) |
Saint Benoît et l'évangélisation de l'Europe
Tandis que le monde s’était vieilli dans le vice, que l’Italie et l’Europe offraient l’affreux spectacle d’un champ de bataille pour les peuples en conflit, et que les institutions monastiques, elles-mêmes, souillées par la poussière de ce monde, étaient moins fortes qu’il n’aurait fallu pour résister aux attraits de la corruption et les repousser, Benoît, par son action éclatante et sa sainteté, témoigna de l’éternelle jeunesse de l’Église. Il restaura par la parole et par l’exemple la discipline des mœurs, et il entoura la vie religieuse cloîtrée d’un rempart de lois plus efficaces et plus sanctifiantes. Plus encore : par lui-même et par ses disciples, il fit passer les peuples barbares d’un genre de vie sauvage à une culture humaine et chrétienne. Les convertissant à la vertu, au travail, aux occupations pacifiques des arts et des lettres, il les unit entre eux par les liens des relations sociales et de la charité fraternelle. (…) |
Du Mont Cassin une lumière nouvelle a resplendi ; alimentée par les enseignements et la civilisation des anciens et surtout réchauffée par la doctrine chrétienne, elle a éclairé les peuples et les nations qui erraient à l'aventure, les rappelant et les dirigeant vers la vérité et le droit chemin. (…) |
C’est là que Benoît a porté l’institution monastique à ce genre de perfection, auquel depuis longtemps il s’était efforcé par ses prières, ses méditations et ses expériences. Tel semble bien être, en effet, le rôle spécial et essentiel à lui confié par la divine Providence : non pas tant apporter de l’Orient en Occident l’idéal de la vie monastique, que l’harmoniser et l’adapter avec bonheur au tempérament, aux besoins et aux habitudes des peuples de l’Italie et de toute l’Europe. Par ses soins donc, à la sereine doctrine ascétique qui florissait dans les monastères de l’Orient, se joignit la pratique d’une incessante activité, permettant de « communiquer à autrui les vérités contemplées », et, non seulement de rendre fertiles des terres incultes, mais de produire par les fatigues de l’apostolat des fruits spirituels. |
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