Au nom du Père et du fils et du Saint Esprit

7 ème jour   La mort de Jésus en Croix “Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Jésus, ayant vu sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : ‘Femme, voilà votre fils.’  Ensuite il dit au disciple : ‘Voilà votre mère.’ Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui“ (Évangile selon saint Jean 19, 25-27). “Sur la croix du Christ, déposons nos joies, nos souffrances, nos succès, nos échecs ; nous y trouverons un Cœur ouvert qui nous comprend, nous pardonne, nous aime et nous demande de porter ce même amour dans notre vie, d’aimer chacun de nos frères et de nos sœurs avec le même amour” (Pape François, aux J.M.J. à Rio, le 26 juillet 2013). Le Vendredi saint à la neuvième heure, Jésus a cessé de souffrir. Mais l’Église militante, qui est son corps mystique, continue à souffrir jusqu’à la fin du monde.   Marie, Reine des Martyrs, ressent avec une terrible acuité la blessure de la lance du soldat qui perce le côté de son Fils.   C’est alors que se réalise l’oracle de Siméon : “Un glaive te transpercera le cœur”. Tenons-nous devant la Croix auprès de la Mère des Douleurs et demandons-lui foi, force et courage en présence des épreuves de notre vie ici-bas.   La dévotion mariale n’est pas une “recette miracle” pour éviter la croix, comme le souligne saint Louis-Marie Grignion de Montfort : “Ce n'est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotion soit exempt de croix et de souffrances, tant s'en faut ; il en est plus assailli qu'aucun autre, parce que Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l'Arbre de vie, qui est la croix de Jésus, mais c'est qu'en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu'elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s'ils en sentent pour un temps l'amertume du calice qu'il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des croix encore plus lourdes et plus amères” (Le Secret de Marie, n° 22). Prière à Notre-Dame de Pellevoisin (II) Ô Marie, Mère de Miséricorde, Au pied de la Croix, unie à votre Fils crucifié, vous offrez votre vie pour enfanter dans la grâce le disciple bien-aimé ; faites de nous de vrais témoins du Christ, par l’offrande de nos activités, de nos prières ; faites que, revêtus de l’amour du Christ, nous exprimions notre foi par toute notre vie. Ô Reine de Miséricorde, c’est dans l’épreuve de la Croix que vous êtes devenue notre Mère ; faites que dans l’espérance, nous ne puissions jamais nous avouer vaincus. Obtenez-nous cette force d’amour qui nous permettra de lutter jusqu’au bout pour que la victoire de Jésus soit notre victoire et notre joie. Ainsi soit-il.   Un chant :   Anima christi sanctifica me