l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Jeudi 25 Juillet
Fête de saint Jacques (le majeur), apôtre
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Fête de saint Jacques (le majeur), apôtre
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St Jacques le Majeur , BBx Joseph Louis Palacio Muñiz et 3 comp. |
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,7-15.
Frères, nous portons un trésor comme dans des vases d'argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous. |
En toute circonstance, nous sommes dans la détresse, mais sans être angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non désemparés ; |
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis. |
Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. |
En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort. |
Ainsi la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous. |
L’Écriture dit : ‘J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.’ Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons. |
Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. |
Et tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu. |
Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6.
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, |
nous étions comme en rêve ! |
Alors notre bouche était pleine de rires, |
nous poussions des cris de joie. |
Alors on disait parmi les nations : |
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » |
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : |
nous étions en grande fête ! |
Ramène, Seigneur, nos captifs, |
comme les torrents au désert. |
Qui sème dans les larmes |
moissonne dans la joie. |
Il s'en va, il s'en va en pleurant, |
il jette la semence ; |
il s'en vient, il s'en vient dans la joie, |
il rapporte les gerbes. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,20-28.
En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. |
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » |
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » |
Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » |
Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. |
Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. |
Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; |
et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. |
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Augustin (354-430)
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon pour le sacre d'un évêque, Guelferbytanus n°32 ; PLS 2, 637 (trad. coll. Pères dans la foi, n°46, p. 96 rev.) |
« Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? »
« Le Christ a donné sa vie pour nous, et nous aussi nous devons donner notre vie pour nos frères » (1Jn 3,16). (...) Jésus a dit à Pierre : « Quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture pour aller où tu voulais ; quand tu seras devenu vieux, un autre te ceindra pour te conduire où tu ne voudras pas (...) » (Jn 21,18) C'est la croix qu'il lui avait promise, c'est la Passion. « Va jusque-là, dit le Seigneur, pais mes brebis, souffre pour mes brebis. » Tel doit être le bon évêque. S'il ne l'est pas, il n'est pas évêque. (...) |
Écoute cet autre témoignage. Deux de ses disciples, les frères Jean et Jacques, fils de Zébédée, ambitionnaient les premières places au détriment des autres. (...) Le Seigneur leur a répondu : « Vous ne savez pas ce que vous demandez », car il a ajouté : « Pouvez-vous boire le calice que je boirai ? » Quel calice, sinon celui (...) de la Passion ? (...) Et eux, avides de dignités, oublieux de leur infirmité, de dire aussitôt : « Nous le pouvons ». Il leur dit : « Mon calice, vous le boirez. Quant à vous placer à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de vous l'accorder. Il y a ceux pour qui ces places ont été préparées par mon Père » (...) Il faisait ainsi preuve d'humilité ; en fait, tout ce que prépare le Père est aussi préparé par le Fils. (...) Il est venu humble : lui le créateur, il a été créé parmi nous ; il nous a faits, mais il a été fait pour nous. Dieu avant le temps, homme dans le temps, il a délivré l'homme du temps. Ce grand médecin est venu guérir notre cancer (...) ; il est venu guérir l'orgueil lui-même par son exemple. |
C'est à cela que nous devons être attentifs dans le Seigneur : regardons son humilité, buvons le calice de son humilité, saisissons-nous de lui, contemplons-le. Il est facile d'avoir des pensées nobles, facile de jouir des honneurs, facile de prêter l'oreille aux flatteurs et à ceux qui nous louent. Mais porter les injures, supporter patiemment les humiliations, prier pour celui qui nous offense (Mt 5,39.44), voilà le calice du Seigneur, voilà le banquet du Seigneur. |
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