l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Dimanche 21 Juillet
Seizième dimanche du temps ordinaire
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St Laurent de Brindisi , St Albéric Crescitelli |
Livre de la Genèse 18,1-10a.
En ces jours-là, aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour. |
Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre. |
Il dit : « Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur. |
Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. |
Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! » Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » |
Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit : « Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. » |
Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer. |
Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient. |
Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. » |
Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » |
Psaume 15(14),2-3a.3bc-4ab.4d-5.
Celui qui se conduit parfaitement, |
qui agit avec justice |
et dit la vérité selon son cœur. |
Il met un frein à sa langue. |
Il ne fait pas de tort à son frère |
et n'outrage pas son prochain. |
À ses yeux, le réprouvé est méprisable |
mais il honore les fidèles du Seigneur. |
Il ne reprend pas sa parole. |
Il prête son argent sans intérêt, |
n'accepte rien qui nuise à l'innocent. |
Qui fait ainsi demeure inébranlable. |
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,24-28.
Frères, maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église. |
De cette Église, je suis devenu ministre, et la mission que Dieu m’a confiée, c’est de mener à bien pour vous l’annonce de sa parole, |
le mystère qui était caché depuis toujours à toutes les générations, mais qui maintenant a été manifesté à ceux qu’il a sanctifiés. |
Car Dieu a bien voulu leur faire connaître en quoi consiste la gloire sans prix de ce mystère parmi toutes les nations : le Christ est parmi vous, lui, l’espérance de la gloire ! |
Ce Christ, nous l’annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons chacun en toute sagesse, afin de l’amener à sa perfection dans le Christ. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42.
En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. |
Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. |
Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » |
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. |
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Sainte Élisabeth de la Trinité (1880-1906)
carmélite La grandeur de notre vocation n°8 (Œuvres Complètes, Cerf, Paris, 1996, p. 137) |
L'unique nécessaire
Il faut prendre conscience que Dieu est au plus intime de nous et aller à tout avec Lui ; alors on n'est jamais banal, même en faisant les actions les plus ordinaires, car on ne vit pas en ces choses, on les dépasse ! Une âme surnaturelle ne traite jamais avec les causes secondes mais avec Dieu seulement. Oh ! comme sa vie est simplifiée, comme elle se rapproche de la vie des esprits bienheureux, comme elle est affranchie d'elle-même et de toutes choses ! Tout pour elle se réduit à l'unité, cet « unique nécessaire » dont le Maître parlait à Madeleine. Alors elle est vraiment grande, vraiment libre, parce qu'elle a « enclos sa volonté en celle de Dieu ». |
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