Jour n°23
Délivre-nous du mal
"Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin" (Matthieu 6.13).
La dernière requête mentionnée dans le nôtre Père est en relation avec
le besoin que nous éprouvons d’être délivrés du mal. Il est important de
souligner, que cette demande de délivrance du mal n’est pas la première
des choses demandées. Comme cela a été dit, la prière nous invite à
porter premièrement notre attention sur Dieu, ensuite, dans un deuxième
temps, Jésus nous enseigne à présenter nos besoins avec humilité, avec
confiance, avec un cœur attentif aux besoins de ceux qui nous entourent,
et ce n’est qu’après ces priorités, que nous réclamons le secours de
Dieu face au mal.
Le «mal» n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan,
le méchant, le diable, celui qui veut contrecarrer le dessein de Dieu
en notre faveur. S’il est vrai que la prière nous amène sur le terrain
de la confrontation avec «le mal», Jésus place cette notion de
confrontation, ou de combat spirituel à la fin.
Il existe aujourd’hui certains courants, dans les milieux évangéliques,
qui font du combat spirituel une priorité absolue. Ils n’ont que cette
notion à présenter. Sans nier la nécessité d’une prière qui nous fasse
entrer dans cette réalité du combat spirituel, il convient de savoir
laisser les priorités là où Jésus les a mises.
Que nous ayons besoin du secours divin pour triompher du mal, c’est une
évidence. Jésus l’a, lui-même, demandé à Dieu pour nous : "Je ne te prie
pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal" (Jean
17.15).
Que signifie cette requête: "Ne nous induis pas en tentation" ? Dieu
est-il à l’origine de la tentation ? Dans l’épître de Jacques, il est
dit que "Dieu ne tente personne" (Jacques 1.13). Y-a-t-il là une
contradiction ? Nous savons que la Bible ne saurait se contredire. En
fait la parole, prononcée par Jésus dans le "notre Père", peut
parfaitement être traduite ainsi : "Ne nous abandonne pas dans la
tentation". Cette traduction est conforme à tout l’enseignement de la
Bible. En effet, il est logique de demander à Dieu de faire en sorte que
nous résistions à la tentation, ou que nous soyons secourus dans
l’épreuve. Car le mot tentation est exactement le même mot que le mot
épreuve.
L’épreuve fait partie de notre cheminement avec Dieu. L’épreuve de Job
en est un exemple, tout comme les diverses épreuves de Joseph, vendu par
ses frères, et jeté en prison... L’épreuve peut être une école par
laquelle Dieu nous apprend à devenir des disciples accomplis. Elle nous
permet de grandir. Il est normal que nous lui demandions aide et secours
dans de telles circonstances.
Mon action de grâces en ce jour : Merci Seigneur car tu as promis d’être
avec nous tous les jours. Tu es avec moi pour me protéger de tout mal.
Tu es mon bouclier, ma forteresse, contre les assauts de l’ennemi.
Paul Calzada
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