« Il fit sortir son peuple dans l’allégresse, ses élus au milieu des cris de joie » (Psaumes 105.43).
Après
400 ans d’esclavage en Egypte, le peuple d’Israël quitte cette
dramatique condition, et le texte précise, que cette liberté retrouvée
fut le sujet d’une grande joie pour tout le peuple.
Dans
le célèbre chœur des esclaves de l’Opéra Nabucco, de Verdi, l’hymne à
la liberté est poignant. L’auteur compositeur s’est inspiré de la
captivité du peuple juif à Babylone sous le règne du roi Nébucadnetsar.
Interprété des milliers de fois, cet hymne a été traduit en de
nombreuses langues et chanté par les plus célèbres chanteurs du monde
entier. Les premiers vers disent : « Quand tu chantes, je chante
liberté, Quand tu pleures, je pleure ta peine. Quand tu trembles, je
prie pour toi liberté, Dans la joie ou les larmes je t’aime ».
« Quand
tu chantes, je chante ». La liberté produit une joie indescriptible.
Lorsque Paris fut libéré du joug nazi, les foules sont sorties dans les
rues, tout le monde s’embrassait. Lorsque le mur de Berlin fut renversé
en 1989, une liesse indescriptible a été partagée par le peuple
Allemand. Nous pourrions citer de nombreux autres événements semblables
qui ont marqué l’histoire de l’humanité.
A l’inverse, il serait possible de relever toutes les larmes et douleurs
générées par l’absence de liberté. « Quand tu pleures, je pleure ».
Dans le psaume 137, il est fait mention de l’esclavage du peuple juif à
Babylone. La captivité et la privation de la liberté, les rendaient
tristes. Or, ceux qui les avaient amenés captifs leur demandaient de la
joie. Leur réponse est pleine de bon sens : « Comment chanterions-nous
un cantique, en captivité, sur une terre étrangère? » (Psaume 137.4).
Au-delà
de ces libertés collectives touchant tout un peuple, il y a aussi cette
liberté individuelle que le Christ est venu offrir à tout un chacun.
Quelle joie exprimée par ce Gadarénien libéré d’une légion de démons
(Luc 8.39), ou encore la prostituée délivrée de la main de ceux qui
voulaient la lapider (Jean 8.5)… Depuis 2000 ans le message de
l’Evangile, lorsqu’il a été reçu par les hommes, a apporté libération et
joie. Quelle joie dans cette maison où le père a été délivré de
l’alcoolisme ! Quelle joie pour ceux qui ont été affranchis de la
domination d’une passion destructrice. Quelle joie lorsque quelqu’un est
affranchi de la culpabilité et de la condamnation !
Avez-vous reçu cette libération que Jésus est venu offrir aux hommes ?
Si oui, explosez de joie et de reconnaissance envers celui qui vous a
libérés. Si non, venez à Jésus. Il a reçu le pouvoir de renvoyer libres
les opprimés, et de proclamer la délivrance aux captifs (Luc 4.18/19).
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
tu es venu pour libérer chacun du péché et des passions qui
l’asservissent. Aujourd’hui, je viens à toi tel que je suis, merci de me
libérer de tout ce qui entrave ma vie. Amen !
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