« Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns » (1 Corinthiens 9.22).
Le
travail missionnaire exige une grande diversité d’actions à mener, en
fonction des cultures rencontrées. Il n’y a pas qu’une seule stratégie
universelle pour atteindre tous les peuples et toutes les cultures.
Ce serait erroné de penser que la tenue de grandes campagnes
évangéliques est la seule méthode qui doive être utilisée, puisqu’elle a
eu du succès dans tel ou tel pays. Ou encore s’imaginer que la
distribution massive de Bibles dans les maisons est la seule façon
d’évangéliser, alors que plus de 50% de la population est analphabète.
Nous
savons bien que si l’on attrape des poissons avec une canne à pêche, ce
n’est pas ainsi que l’on prend des papillons. Le « je me suis fait à
tous » de Paul nous enseigne que si l’évangile reste le même, il y a
plusieurs stratégies pour le présenter.
Voici un texte du prophète Esaïe qui souligne cette grande nécessité
d’adaptation si l’on veut récolter une abondante moisson : « Son Dieu
lui a enseigné la marche à suivre, il lui a donné ses instructions. On
ne foule pas la nielle avec le traîneau, et la roue du chariot ne passe
pas sur le cumin ; mais on bat la nielle avec le bâton, et le cumin avec
la verge. On bat le blé, mais on ne le bat pas toujours ; on y pousse
la roue du chariot et les chevaux, mais on ne l’écrase pas. Cela aussi
vient de l’Eternel des armées ; admirable est son conseil, et grande est
sa sagesse » (Esaïe 28.26/29).
Croire
qu’il n’y a qu’une seule forme de communication de l’évangile, c’est
rater la cible. Le missionnaire qui réussira, c’est celui qui saura se
faire à la culture locale. A contrario ne pas s’adapter, c’est freiner
la communication de l’évangile.
Par exemple à l’époque coloniale les missionnaires pensaient que seule
leur propre culture était valable et qu’il fallait que les autochtones
pratiquent les méthodes de communication qu’ils amenaient d’Europe. Ils
interdisaient de chanter en frappant des mains, et n’acceptaient, même
au cœur de l’Afrique, comme seul instrument de musique : l’harmonium.
Se faire tout à tous c’est aussi tenir compte qu’un même mot peut
revêtir des sens très différents selon la culture dans laquelle on
travaille.
Un conseil pour ce jour :
L’évangélisation interculturelle est complexe et simple à la fois. Elle
est simple parce que le but à atteindre reste le même : amener les
auditeurs à accepter Christ comme Sauveur et Seigneur de leur vie. Elle
est complexe car chaque groupe culturel, social et même chaque individu
est unique. Voilà pourquoi, il faut pour cela, se faire à une grande
diversité de formes et de méthodes, lesquelles respecteront chaque
culture.
Paul Calzada
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