lundi 15 mai 2017


Lueurs du Matin
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Se faire tout à tous

« Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns » (1 Corinthiens 9.22).
Le travail missionnaire exige une grande diversité d’actions à mener, en fonction des cultures rencontrées. Il n’y a pas qu’une seule stratégie universelle pour atteindre tous les peuples et toutes les cultures.
Ce serait erroné de penser que la tenue de grandes campagnes évangéliques est la seule méthode qui doive être utilisée, puisqu’elle a eu du succès dans tel ou tel pays. Ou encore s’imaginer que la distribution massive de Bibles dans les maisons est la seule façon d’évangéliser, alors que plus de 50% de la population est analphabète.
Nous savons bien que si l’on attrape des poissons avec une canne à pêche, ce n’est pas ainsi que l’on prend des papillons. Le « je me suis fait à tous » de Paul nous enseigne que si l’évangile reste le même, il y a plusieurs stratégies pour le présenter.
Voici un texte du prophète Esaïe qui souligne cette grande nécessité d’adaptation si l’on veut récolter une abondante moisson : « Son Dieu lui a enseigné la marche à suivre, il lui a donné ses instructions. On ne foule pas la nielle avec le traîneau, et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin ; mais on bat la nielle avec le bâton, et le cumin avec la verge. On bat le blé, mais on ne le bat pas toujours ; on y pousse la roue du chariot et les chevaux, mais on ne l’écrase pas. Cela aussi vient de l’Eternel des armées ; admirable est son conseil, et grande est sa sagesse » (Esaïe 28.26/29).
Croire qu’il n’y a qu’une seule forme de communication de l’évangile, c’est rater la cible. Le missionnaire qui réussira, c’est celui qui saura se faire à la culture locale. A contrario ne pas s’adapter, c’est freiner la communication de l’évangile.
Par exemple à l’époque coloniale les missionnaires pensaient que seule leur propre culture était valable et qu’il fallait que les autochtones pratiquent les méthodes de communication qu’ils amenaient d’Europe. Ils interdisaient de chanter en frappant des mains, et n’acceptaient, même au cœur de l’Afrique, comme seul instrument de musique : l’harmonium.
Se faire tout à tous c’est aussi tenir compte qu’un même mot peut revêtir des sens très différents selon la culture dans laquelle on travaille.
Un conseil pour ce jour :
L’évangélisation interculturelle est complexe et simple à la fois. Elle est simple parce que le but à atteindre reste le même : amener les auditeurs à accepter Christ comme Sauveur et Seigneur de leur vie. Elle est complexe car chaque groupe culturel, social et même chaque individu est unique. Voilà pourquoi, il faut pour cela, se faire à une grande diversité de formes et de méthodes, lesquelles respecteront chaque culture.
Paul Calzada
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