« Prends des meilleurs aromates : cinq
kilos de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même ; la moitié, soit deux
kilos et demi, de cinnamome aromatique ; deux kilos et demi de roseau
aromatique … ainsi que quatre litres d’huile d’olive. Tu feras avec cela
une huile pour l’onction sainte, un mélange de parfums préparé selon
l’art du parfumeur. Ce sera l’huile pour l’onction sainte » (Exode
30.23/25).
La
Bible mentionne une douzaine de plantes aromatiques. Parfois, comme
c’est le cas dans le verset du jour, ces aromes sont associés. Les
marchands Ismaélites, auxquels Joseph fut vendu par ses frères,
transportaient de la myrrhe, et d’autres parfums, pour aller les vendre
en Egypte (Genèse 37.25).
Dieu demandait les meilleurs aromates. Ces parfums symbolisent les
perfections qui sont en Jésus, aussi bien dans son humanité que dans sa
divinité.
La
myrrhe est une résine très amère mais d’odeur agréable. Elle symbolise à
la fois, l’amertume des souffrances subies par Christ, et la valeur de
son sacrifice, d’une odeur inégalée devant Dieu.
Le cinnamome aromatique est un arbre au feuillage toujours vert, et dont
l’écorce fournit la cannelle. Cet arbre répand au loin son parfum. Il
est à la fois, le symbole du messie offrant une espérance qui traverse
les saisons et les âges, et du message de l’évangile qui est porté aux
extrémités de la terre.
Le roseau aromatique était recueilli dans les marécages. L’aromate était
surtout extrait de la racine qui plongeait dans la vase. Pour obtenir
le parfum, on devait broyer la plante. La vase, où plonge la racine,
symbolise Christ qui s’est abaissé, jusqu’à s’être fait péché pour nous.
La plante broyée symbolise les souffrances de Christ !
La casse est le fruit d’un grand arbre ; elle symbolise la beauté. Le
prénom « ketsia » (Job 42.14) vient du nom de cet arbre. Cet arbre, dont
les fruits sont merveilleusement parfumés, nous parle de la grandeur de
Christ, et de la postérité qu’il a engendrée par son sacrifice :
« Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une
postérité et prolongera ses jours » (Esaïe 53.10).
Tous
ces aromates étaient mélangés avec de l’huile d’olive, et constituaient
l’huile d’onction répandue sur les sacrificateurs. D’une manière
symbolique et prophétique, les sacrificateurs étaient revêtus des
attributs qui se verraient dans le Messie.
Aujourd’hui, nous avons le privilège, en Christ, de recevoir par
l’onction de l’Esprit Saint, le caractère de Christ. Cette onction n’est
pas réservée à une élite ; elle est pour tous les croyants comme le
rappelle l’apôtre Jean : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la
part de celui qui est saint » (1 Jean 2.20).
Ma prière en ce jour :
Seigneur, grâce à l’onction placée sur ma vie par le Saint-Esprit, que ma vie répande la bonne odeur de Christ. Amen !
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