“Si tu suis Marie, tu ne dévies pas ;

Au nom du Père et du fils et du Saint Esprit

5ème jour  :   L’annonce du royaume de Dieu et l’appel à la conversion “Jésus vint en Galilée, prêchant l'Évangile du royaume de Dieu. Il disait : ‘Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche ; repentez-vous et croyez à l'Evangile’” (Évangile selon saint Marc 1,15). Le message de Jésus-Christ, dès le premier moment de sa vie publique, est un appel à la conversion du cœur. Avec l’Incarnation du Verbe, nous sommes entrés dans les “derniers temps” (Épître aux Hébreux 1, 2). Pour nous, le royaume de Dieu a commencé dès le jour de notre baptême où nous sommes devenus le temple de la Sainte Trinité. Il sera achevé – c’est notre espérance – au Jour bienheureux de l’éternité, où nous verrons Dieu face à face dans une extase de connaissance et d’amour. Mais [1] ce merveilleux dessein divin sur nous ne peut se réaliser que moyennant notre coopération à la grâce. Jésus nous demande de nous convertir et de croire en lui. Aujourd’hui, nous pourrions relire le Sermon sur la Montagne (chapitre 5 de l’évangile selon saint Matthieu) et faire un examen de conscience. Sommes-nous sur le chemin du Ciel que nous montre Jésus? Marcher sur ce chemin n’est pas facile, notre nature rechigne devant ce dépouillement de nous-même. Mais nous avons un guide pour nous précéder sur ce chemin, le Sauveur. Et une Mère pour nous assurer nos pas : Notre-Dame. “Si tu suis Marie, tu ne dévies pas ; Si elle te protège, tu ne crains pas ; Si elle te conduit, tu ne te fatigues pas ; Si elle t’est propice, tu parviendras (au Ciel)” (S. Bernard, 2ème homélie de louange sur la Vierge Mère). Prière Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. O Mère du Verbe, ne méprisez pas mes prières, mais accueillez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen. Cette prière a été composée d'après les écrits de Saint Bernard, le premier à donner à Marie le vocable de “Notre-Dame”.       [1] Alphonse-Marie Père 15 juin 2016 15:10 Un chant:   Mendiez