samedi 6 juillet 2019

Les promesses de Dieu à son peuple visent la prospérité et la paix. Elles seront d'abord un cadeau de Dieu, mais aussi le fruit du labeur de l'homme.

L'ÉVANGILE DU JOUR
« Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » (Mt 9, 14-17)
En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »

1ère lecture et psaume du jour | Le saint du jour

MÉDITER AVEC LES CARMES
Les promesses de Dieu à son peuple visent la prospérité et la paix. Elles seront d'abord un cadeau de Dieu, mais aussi le fruit du labeur de l'homme.
"Je rétablirai mon peuple Israël", dit Dieu, mais il ajoute : "ils rebâtiront, ils planteront, ils cultiveront".
L'homme va œuvrer, et ce sera l'œuvre de Dieu ; et Dieu bénira l'homme dans la ligne même de son effort : le planteur sera planté ; "ils planteront des vignes", "je les planterai sur leur terre".
Dieu veut pour nous un bonheur actif, un bonheur en marche, en exode. Car la Parole de Dieu ne nous laissera pas en repos ; il n'y aura jamais de vacances pour l'Évangile. C'est un vin nouveau, plein de promesses, mais qui travaille et qui fait pression sur les outres.
Certes, on pourrait se dire : "Mon outre n'est plus toute jeune ; je vais la ménager un peu, garder un fond de vin, bien assagi, pas trop méchant". Mais voilà, nous n'avons pas le choix : le vin n'est pas à prendre ou à laisser. C'est celui-là qu'il faut prendre, c'est celui-là qu'il faut porter et emporter.
Le vin ne changera pas, c'est donc l'outre qu'il faut changer.
Dieu nous y aide par son Esprit, chaque jour.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
 Date
Lundi
24 janvier 28
 Lieu
Gerghesa
 Livre
Tome 2 – ch 159.5
2ème année vie publique
       (…) Une autre question, Maître : pourquoi les disciples de Jean font-ils de grands jeûnes et pas les tiens ? Nous ne disons pas que tu ne dois pas manger. Même le prophète Daniel fut saint aux yeux de Dieu, tout en étant un grand de la cour de Babylone, or toi tu es plus grand que lui. Mais eux…
       – Bien souvent, ce qu’on n’obtient pas par le rigorisme, on l’obtient par la cordialité. Il y a des personnes qui ne viendraient jamais au Maître, c’est donc au Maître d’aller à eux. D’autres viendraient volontiers au Maître, mais ils ont honte de le faire au milieu de la foule. Vers eux aussi le Maître doit aller. Et puisqu’ils me disent : “ Sois mon hôte pour que je puisse te connaître ”, j’y vais, sans tenir compte du plaisir d’une table opulente, ni des conversations qui me sont tellement pénibles, mais encore et toujours de l’intérêt de Dieu. Voilà pour moi. Et puisque souvent au moins une des âmes que j’aborde de cette façon se convertit — or toute conversion est une fête nuptiale pour mon âme, une grande fête à laquelle prennent part tous les anges du Ciel et que bénit le Dieu éternel — mes disciples aussi, en tant qu’amis de Moi-l’Epoux, jubilent avec leur ami l’Epoux. Voudriez-vous voir vos amis dans la peine pendant que moi je jubile ? Pendant que je suis avec eux ? Mais un temps viendra où ils ne m’auront plus avec eux. Alors ils feront de grands jeûnes.
       A temps nouveaux, nouvelles méthodes. Jusqu’à hier, auprès de Jean-Baptiste, c’était la cendre de la Pénitence. Aujourd’hui, dans mon aujourd’hui, c’est la douce manne de la Rédemption, de la Miséricorde, de l’Amour. Les méthodes anciennes ne pourraient se greffer sur mon action, comme mes méthodes n’auraient pu être mises en œuvre alors, ne serait-ce qu’hier, puisque la Miséricorde n’était pas encore sur la terre. Maintenant, elle y est. Ce n’est plus le prophète, mais le Messie qui est sur la terre, lui à qui tout a été remis par Dieu. A chaque temps correspond ce qui lui est utile. Personne ne coud un morceau d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, parce que autrement – et surtout au moment du lavage – l’étoffe neuve rétrécit et déchire l’ancienne étoffe, si bien que la déchirure s’élargit encore. De la même façon, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres parce que autrement le vin fait éclater les outres incapables de supporter le bouillonnement du vin nouveau, si bien que celui-ci se répand hors des outres qu’il a crevées. Mais on met le vin vieux qui a déjà travaillé dans de vieilles outres, et le vin nouveau dans des outres neuves. Car une force doit être équilibrée par une autre qui doit lui être égale. Il en est ainsi maintenant. La force de la nouvelle doctrine impose des méthodes nouvelles pour sa diffusion. Et moi, qui sais, je les emploie. (…)
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