vendredi 5 juillet 2019

(...), elle a été rendue digne d'accueillir le vrai Roi, le Christ lui-même.

Samedi 6 Juillet
Le samedi de la 13e semaine du temps ordinaire
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Ste Maria Goretti , Ste Kyriaquie de Nicomedie En savoir plus

Livre de la Genèse 27,1-5.15-29.
Isaac était devenu vieux, ses yeux avaient faibli et il n’y voyait plus. Il appela Ésaü son fils aîné : « Mon fils ! » Celui-ci répondit : « Me voici. »
Isaac reprit : « Tu vois : je suis devenu vieux, mais je ne sais pas le jour de ma mort.
Prends donc maintenant tes armes, ton carquois et ton arc, sors dans la campagne et tue-moi du gibier.
Prépare-moi un bon plat comme je les aime et apporte-le-moi pour que je mange, et que je te bénisse avant de mourir. »
Pendant qu’Isaac parlait ainsi à son fils Ésaü, Rébecca écoutait. Ésaü alla donc dans la campagne chasser du gibier pour son père.
Rébecca prit les meilleurs habits d’Ésaü, son fils aîné, ceux qu’elle gardait à la maison ; elle en revêtit Jacob, son fils cadet.
Puis, avec des peaux de chevreau, elle lui couvrit les mains et la partie lisse du cou.
Elle remit ensuite entre ses mains le plat et le pain qu’elle avait préparés.
Jacob entra chez son père et dit : « Mon père ! » Celui-ci répondit : « Me voici. Qui es-tu, mon fils ? »
Jacob dit à son père : « Je suis Ésaü, ton premier-né ; j’ai fait ce que tu m’as dit. Viens donc t’asseoir, mange de mon gibier ; alors, tu pourras me bénir. »
Isaac lui dit : « Comme tu as trouvé vite, mon fils ! » Jacob répondit : « C’est que le Seigneur, ton Dieu, a favorisé ma chasse. »
Isaac lui dit : « Approche donc, mon fils, que je te palpe, pour savoir si tu es bien mon fils Ésaü ! »
Jacob s’approcha de son père Isaac. Celui-ci le palpa et dit : « La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Ésaü. »
Il ne reconnut pas Jacob car ses mains étaient velues comme celles de son frère Ésaü, et il le bénit.
Il dit encore : « C’est bien toi mon fils Ésaü ? » Jacob répondit : « C’est bien moi. »
Isaac reprit : « Apporte-moi le gibier, mon fils, j’en mangerai, et alors je pourrai te bénir. » Jacob le servit, et il mangea. Jacob lui présenta du vin, et il but.
Son père Isaac dit alors : « Approche-toi et embrasse-moi, mon fils. »
Comme Jacob s’approchait et l’embrassait, Isaac respira l’odeur de ses vêtements, et il le bénit en disant : « Voici que l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que le Seigneur a béni.
Que Dieu te donne la rosée du ciel et une terre fertile, froment et vin nouveau en abondance !
Que des peuples te servent, que des nations se prosternent devant toi. Sois un chef pour tes frères, que les fils de ta mère se prosternent devant toi. Maudit soit celui qui te maudira, béni soit celui qui te bénira ! »

Psaume 135(134),1-2.3-4.5-6.
Louez le nom du Seigneur,
louez-le, serviteurs du Seigneur
qui veillez dans la maison du Seigneur,
dans les parvis de la maison de notre Dieu.

Louez la bonté du Seigneur,
célébrez la douceur de son nom.
C'est Jacob que le Seigneur a choisi,
Israël dont il a fait son bien.

Je le sais, le Seigneur est grand :
notre Maître est plus grand que tous les dieux.
Tout ce que veut le Seigneur, il le fait
au ciel et sur la terre, dans les mers
et jusqu'au fond des abîmes.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,14-17.
En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront.
Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit.
Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Homélie attribuée à saint Macaire d'Égypte (?-390)
moine
Homélie spirituelle 10, 4 (cf trad. Bellefontaine 1984, p. 155)

Affamée et assoiffée d'amour pour l'Époux
L'âme qui aime vraiment Dieu et le Christ, même si elle a accompli des milliers de bonnes œuvres, se considère comme n'ayant rien fait, à cause de sa faim insatiable de Dieu. Même si elle a épuisé son corps par les jeûnes et les veilles, elle croit n'avoir pas encore débuté dans la vertu. Malgré les dons du Saint-Esprit, les révélations et les mystères célestes, elle pense n'avoir encore rien fait, à cause de son amour immense pour le Seigneur. Toujours elle est affamée et assoiffée, dans la foi et dans l'amour.
Persévérant dans la prière, elle désire insatiablement les mystères de la grâce et l'acquisition de toute vertu. Blessée d'amour pour l'Esprit céleste, animée d'un désir ardent envers son Époux céleste, elle aspire à la grâce d'une communion parfaite, mystérieuse, et ineffable avec lui, dans la sanctification de l'Esprit. Elle attend que les voiles tombent devant son visage et que, face à face, elle puisse voir son Époux dans la lumière spirituelle et indicible, qu'elle soit unie à lui en toute certitude, qu'elle soit transformée à l'image de sa mort. Dans son grand désir de mourir pour le Christ, elle attend avec certitude d'être délivrée du péché et de toutes les ténèbres des passions. Ainsi purifiée par l'Esprit, sanctifiée dans son corps et dans son âme (...), elle a été rendue digne d'accueillir le vrai Roi, le Christ lui-même.

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