mardi 2 juillet 2019

amen !

Ombre et lumière…
Choisir de prendre le clavier, en cette période de l’année n’est pas chose facile ! Outre la canicule qui s’impose,  mais comme le fait la météo, nous sommes attentifs aux ombres et aux lumières qui marquent le déroulement de la journée. 
Dans les rencontres faites lors de mes visites au domicile de proches et de malades, je repère souvent dans  un cadre, sur le mur, une collection de photos, anciennes ou récentes d’événement ou d’êtres proches.  Et je suis renvoyé à la fécondité de la vie, accueillie, accompagnée ou regrettée. C’est une manière de prendre en compte le poids  de l’histoire d’une famille. Et je m’émerveille du combat de la vie menée par une personne isolée, par un couple ou par une famille pour construire et accompagner. Quelle énergie, quelle patience, quelle persévérance ! Je dis « merci à la vie ».
Mais au-delà de la famille, je suis sensible aussi au partage spirituel que nous vivons avec des groupes au long de l’année. Au fil des mois, il m’arrive aussi de faire signe pour une fête ou un anniversaire, cela peut paraître anodin, mais il y a, derrière une carte ou un appel téléphonique, une marque de proximité, malgré la distance imposée par la vie. Cela montre un lien invisible qui est réveillé.
 Prenons par exemple la longue liste des prénoms de cette période estivale! En les nommant ici, j’ouvre une fenêtre qui rapproche et découvre un horizon infini : C’est Thomas, Antoine, Elisabeth, Brigitte, Olivier, Charlotte, Dominique, Juliette, Claire, Jacques, Louis et tant d’autres que vous connaissez aussi. En y pensant, nous leur envoyons un message heureux et nous évoquons celles et ceux qui sont à l’origine de ces noms et qui ont diffusé concrètement la présence de l’Esprit de Dieu. Chacun peut ainsi faire apparaitre le Visage de celui qui est l’auteur de tout Bien. Autour de nous, des hommes et des femmes luttent quotidiennement pour la vie sous toutes ses formes. Nous pouvons aussi les soutenir.
Mais j’ai aussi conscience de toutes les dérives qui laissent voir des pics de violence ou de régression  et nous souffrons pour ces aspects désolants de la vie meurtrie. Pourtant François d’Assise nous aide par son regard de croyant. Auteur du « Cantique des Créatures », François d’Assise a eu une parole positive que je retiens lorsqu’il évoque de « pauvres petits prêtres » qui ne vivent pas à la hauteur de leur vocation. Il ne juge pas, ne condamne pas mais il respecte, à cause du Seigneur, ceux qui ont mission d’orienter vers Dieu.  
Si nous avons le souci de marquer une rupture pendant cette période, que ce soit « sous le soleil de Dieu ». Car le Seigneur a fait le monde  et, contemplant son œuvre, il dit « que cela était bon ».
« Paix et Bien »

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