l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mardi 15 Janvier
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire
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St Arnold Janssen , BBx Valentín Palencia Marquina et comp. |
Lettre aux Hébreux 2,5-12.
Ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons. |
Un psaume l’atteste en disant : ‘Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? |
Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ; |
tu as mis sous ses pieds toutes choses.’ Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ; |
mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous. |
Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. |
Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères, |
quand il dit : ‘Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée.’ |
Psaume 8,2ab.5.6-7.8-9.
Ô Seigneur, notre Dieu, |
qu'il est grand ton nom par toute la terre ! |
Qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, |
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ? |
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, |
le couronnant de gloire et d'honneur ; |
tu l'établis sur les œuvres de tes mains, |
tu mets toute chose à ses pieds. |
Les troupeaux de bœufs et de brebis, |
et même les bêtes sauvages, |
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, |
tout ce qui va son chemin dans les eaux. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,21-28.
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. |
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. |
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : |
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » |
Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » |
L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. |
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » |
Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Jérôme (347-420)
prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église Homélies sur l'évangile de Marc, n°2B ; PL 2, 137 (trad. cf SC 494, p. 105) |
« Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité »
Jésus s'est rendu donc à la synagogue de Capharnaüm le jour du sabbat et il s'est mis à enseigner... « Et il enseignait avec autorité, et non pas comme les scribes. » Il ne disait pas, par exemple : « Parole du Seigneur » ou bien encore : « Ainsi s'exprime celui qui m'a envoyé ». Non, Jésus parlait en son propre nom : c'était lui qui avait parlé jadis par la voix des prophètes. C'est déjà bien de pouvoir dire, en s'appuyant sur un texte, « Il est écrit » ou de dire : « Parole du Seigneur ». Mais c'est tout autre chose de pouvoir affirmer : « En vérité, je vous le déclare »... Comment oses-tu dire : « En vérité, moi, je vous le déclare », si tu n'es pas celui-là qui autrefois a donné la Loi ? Personne n'ose changer la Loi, sinon le roi en personne... |
« Les gens étaient frappés par son enseignement. » Qu'est-ce donc qu'il enseignait de si nouveau ? Que disait-il de si neuf ? Il ne faisait que redire ce qu'il avait dit par les prophètes. Mais les gens étaient frappés, car il n'enseignait pas selon la méthode des scribes. Il enseignait comme ayant lui-même autorité : non en rabbi mais en Seigneur. Il ne parlait pas en se référant à un plus grand que lui. Non, la parole qu'il disait était la sienne ; il parlait ainsi parce que celui qu'il avait annoncé par les prophètes disait maintenant de vive voix : « Moi qui vous parlais, me voici ! » (Is 52,6) |
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