lundi 14 janvier 2019

Mardi 15 Janvier
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
Voir le commentaire ci-dessous

St Arnold Janssen , BBx Valentín Palencia Marquina et comp. En savoir plus

Lettre aux Hébreux 2,5-12.
Ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
Un psaume l’atteste en disant : ‘Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
tu as mis sous ses pieds toutes choses.’ Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
quand il dit : ‘Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée.’

Psaume 8,2ab.5.6-7.8-9.
Ô Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !
Qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.

Les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,21-28.
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Jérôme (347-420)
prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Marc, n°2B ; PL 2, 137 (trad. cf SC 494, p. 105)

« Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité »
Jésus s'est rendu donc à la synagogue de Capharnaüm le jour du sabbat et il s'est mis à enseigner... « Et il enseignait avec autorité, et non pas comme les scribes. » Il ne disait pas, par exemple : « Parole du Seigneur » ou bien encore : « Ainsi s'exprime celui qui m'a envoyé ». Non, Jésus parlait en son propre nom : c'était lui qui avait parlé jadis par la voix des prophètes. C'est déjà bien de pouvoir dire, en s'appuyant sur un texte, « Il est écrit » ou de dire : « Parole du Seigneur ». Mais c'est tout autre chose de pouvoir affirmer : « En vérité, je vous le déclare »... Comment oses-tu dire : « En vérité, moi, je vous le déclare », si tu n'es pas celui-là qui autrefois a donné la Loi ? Personne n'ose changer la Loi, sinon le roi en personne...
« Les gens étaient frappés par son enseignement. » Qu'est-ce donc qu'il enseignait de si nouveau ? Que disait-il de si neuf ? Il ne faisait que redire ce qu'il avait dit par les prophètes. Mais les gens étaient frappés, car il n'enseignait pas selon la méthode des scribes. Il enseignait comme ayant lui-même autorité : non en rabbi mais en Seigneur. Il ne parlait pas en se référant à un plus grand que lui. Non, la parole qu'il disait était la sienne ; il parlait ainsi parce que celui qu'il avait annoncé par les prophètes disait maintenant de vive voix : « Moi qui vous parlais, me voici ! » (Is 52,6)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire