dimanche 6 janvier 2019

« Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu paraître une grande lumière »

Lundi 7 Janvier
Lundi du temps de Noël après l'Épiphanie
Calendrier ordinaire
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St Raymond de Peñafort , St André Bessette En savoir plus

Première lettre de saint Jean 3,22-24.4,1-6.
Bien-aimés, quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde.
Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu.
Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu : c’est l’esprit de l’anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui, dès maintenant, est déjà dans le monde.
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
Eux, ils sont du monde ; voilà pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute.
Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. C’est ainsi que nous reconnaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.

Psaume 2,7bc-8.10-11.
Le Seigneur m’a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
« Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.

Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,12-17.23-25.
Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
‘Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations !
Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.’
À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »
Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit.
De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Léon le Grand (?-v. 461)
pape et docteur de l'Église
3ème sermon pour l'Épiphanie, §5 ; SC 22 bis (trad. SC p. 235)

« Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu paraître une grande lumière »
Mes bien-aimés, instruits des mystères de la grâce divine, célébrons dans la joie spirituelle le jour de nos prémices et le premier appel des nations à la foi. Remercions le Dieu miséricordieux qui, selon les paroles de l'apôtre Paul, « nous a rendus dignes d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a arrachés au pouvoir des ténèbres pour nous faire entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Col 1,12-13). Le Prophète Isaïe ne l'avait-il pas annoncé ? « Le peuple des nations qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre et de la mort la lumière s'est levée » (Is 9,1)...
Abraham a vu ce jour et il s'est réjoui lorsqu'il a connu que ses enfants selon la foi seraient bénis dans sa descendance, c'est à dire dans le Christ, et qu'il a contemplé de loin la paternité que sa fidélité lui vaudrait sur toutes les nations : « Il rendit gloire à Dieu, pleinement convaincu que lui saurait accomplir la promesse qu'il avait faite » (Jn 8,56; Ga 3,16; Rm 4,18-21). C'est ce jour que David chantait ainsi dans ses psaumes : « Toutes les nations que tu as faites viendront se prosterner devant toi, Seigneur ; elles glorifieront ton nom » (Ps 85,9). Et ailleurs : « Le Seigneur a manifesté son salut et révélé sa justice aux yeux des peuples » (Ps 97,2).
Tout cela, nous le savons, s'est réalisé quand les mages, appelés de leur pays lointain, ont été conduits par une étoile pour connaître et adorer le Roi du ciel et de la terre. La docilité de cette étoile nous invite à imiter son obéissance et à nous faire, autant que nous le pouvons, les serviteurs de cette grâce qui appelle tous les hommes au Christ. Quiconque dans l'Église vit dans la dévotion et la chasteté, quiconque apprécie les réalités d'en-haut et non celles de la terre (Col 3,2), ressemble à cette lumière céleste. Tant qu'il entretient en lui l'éclat d'une vie sainte, il montre à tous, telle une étoile, la voie qui mène à Dieu. Ayez tous ce souci, mes bien-aimés... : vous brillerez dans le Royaume comme des enfants de lumière (Mt 13,13 ; Ep 5,8).

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