samedi 19 janvier 2019

Les chrétiens s’apprêtent à célébrer, le jour de Noël, la venue d’un sauveur sous le visage inattendu d’un nourrisson. Dans une société qui craint ce qu’elle ne contrôle pas, comment vivre de manière sereine des événements imprévisibles, jusqu’à en faire une chance ?

Place à la magie de l’inattendu
AlpsRabbit/Getty Images

Quand il avait 6 ans, comme tous les jours, Nans Thomassey prit avec sa sœur le bus scolaire qui les ramenait chez eux après la classe. Mais, parvenus devant leur maison, les deux enfants la découvrirent en flammes. « Cette catastrophe est mon premier souvenir d’inattendu », raconte-t-il, près de trente ans plus tard. S’en est bientôt suivi son « premier grand moment de communion », lorsque tout le voisinage s’est organisé pour venir en aide à la famille sinistrée.De l’incendie de sa maison d’enfance, Nans Thomassey a ainsi tiré le fil directeur de sa vie d’adulte : la vertu – la « magie », même – de l’inattendu. De quoi s’agit-il ? « De nous faire vivre des choses plus grandes encore que ce qu’on aurait pu anticiper. Le tout est de ne pas voir l’inattendu comme un ennemi qui contrarie nos plans, mais comme un allié qui a quelque chose à nous faire découvrir. »Le jeune ingénieur a finalement porté cet « art de vivre » à l’écran à partir de 2012, avec l’émission de France 5 « Nus et culottés » (1). Sous le regard de trois discrètes caméras, Nans et son ami Mouts parcourent le monde... Il reste 80% de l'article à lire.

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