lundi 5 novembre 2018

Tuseras ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.


Mardi 6 Novembre
Le mardi de la 31e semaine du temps ordinaire
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St Léonard de Noblat , BBx 498 martyrs espagnols En savoir plus

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,5-11.
Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus,
ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

Psaume 22(21),26-27ab.28-29.31-32.
Tu seras ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« À vous, toujours, la vie et la joie ! »

La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »

Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son œuvre !

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,15-24.
En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Baudouin de Ford (?-v. 1190)
abbé cistercien, puis évêque
Le Sacrement de l'autel, II,3 ; PL 204, 691 (trad. Orval ; cf SC 93, p.255 )

« Heureux celui qui participera au repas dans le Royaume de Dieu »
Le psalmiste dit : « Le pain fortifie le cœur de l'homme et le vin réjouit le cœur de l'homme » (Ps 103,15). Pour ceux qui croient en lui, le Christ est nourriture et breuvage, pain et vin. Il est pain, lorsqu'il nous donne force et fermeté, selon cette parole de Pierre : « Quand vous aurez un peu souffert, le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, vous rétablira et vous donnera force et fermeté » (1P 5,10). Il est breuvage et vin lorsqu'il réjouit, selon le mot du psalmiste : « Réjouis l'âme de ton serviteur, car j'élève mon âme vers toi, Seigneur » (Ps 85,4).
Tout ce qui en nous est fort, solide, ferme, allègre et joyeux pour accomplir les commandements de Dieu, supporter les maux, agir dans l'obéissance, défendre la justice, tout cela est force de ce pain ou joie de ce vin. Heureux ceux dont l'action est forte et joyeuse ! Et puisque personne ne le peut de soi-même, heureux ceux qui désirent avidement s'attacher à ce qui est juste et honnête et être en toutes choses fortifiés et réjouis par celui qui dit : « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice » (Mt 5,6). Si le Christ est dès maintenant pain et breuvage pour la force et la joie des justes, combien plus le sera-t-il dans la vie future, quand il se donnera aux justes sans mesure ?

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