samedi 30 juin 2018

Le cantique à Notre Dame du Folgoët (« Patronez dous ar Folgoat »), œuvre de l’abbé Jean Guillou (1830-1887), professeur au Collège de Lesneven, écrit au moment de la guerre de 1870, continue inlassablement d'être chanté en breton en ce lieu. Il fut chanté pour la première fois le 25 mai 1873 devant une foule de pèlerins. Prions-le ensemble.


Le sanctuaire de Notre-Dame du Folgoët (en breton : « Itron Varia ar Folgoad ») situé à 25 km au nord-est de Brest dans le Finistère, a été construit au début du XVe siècle en l'honneur de la Sainte Vierge Marie qui avait manifesté sa bonté à l'un de ses dévots serviteurs appelé Salaün (Salomon en breton). Sur sa tombe poussa un lys avec gravés en lettres d’or sur les pétales les mots « Ave Maria » que le saint homme répétait de son vivant, sans se lasser. Suite à ce miracle, l’idée de construire une église en l’honneur de la Vierge fut accueillie avec enthousiasme par les gens du peuple comme par les grandes familles de Bretagne. Depuis cette époque, le sanctuaire reste un haut lieu de la manifestation de la confiance des pèlerins en la Très Sainte Vierge Marie.
Le cantique à Notre Dame du Folgoët (« Patronez dous ar Folgoat »), œuvre de l’abbé Jean Guillou (1830-1887), professeur au Collège de Lesneven, écrit au moment de la guerre de 1870, continue inlassablement d'être chanté en breton en ce lieu. Il fut chanté pour la première fois le 25 mai 1873 devant une foule de pèlerins. Prions-le ensemble.
Douce patronne du Folgoët,
Notre Mère et notre Dame,
Les larmes dans nos yeux
Nous vous prions de tout cœur,
Soutenez la Sainte Église,
Le vent se déchaîne...
Dure et longue est la guerre !
La paix ! Ô Maria !
1. Gens du bord de mer et de l'intérieur des terres
Nous venons vous saluer ;
Tous, nous sommes vos enfants,
Tous, nous vous aimons, Ô Marie,
Gens du bord de mer et de l'intérieur des terres
Nous sommes accourus, aujourd'hui,
Pour prier pour l'Église,
Pour prier pour notre pays.
2. Marie, Mère des chrétiens
Si vous aimez l'Église,
Sans retard, venez la défendre
Des ennemis cruels.
Le plus loin que l'on peut voir,
En mer, c'est la tempête,
La petite barque de saint Pierre est projetée
D'un rocher à l'autre…
3. Si vous entendez bien notre prière,
Évitez que nous allions à notre perte !
Que nous puissions chanter joyeusement,
Comme Salaün « le Fou » : « Ô Marie, Ô Marie ! »
Vous serez Notre-Dame,
Jusqu'à notre dernière heure.
Régnez dans notre cœur.
En breton 
: 
Patronez dous ar Folgoad,
Hor Mamm, hag hon Itron,
An dour en hon daoulagad
Ni ho ped a galon,
Harpit an Iliz santel
Avel diroll a ra...
Tenn hag hir eo ar brezel!
Ar peoc'h, O Maria!
1. Euz an Arvor, ar Gourre
Ni deu d'ho saludi ;
Oll ez omp ho pugale,
Oll ho karom, Mari,
Tud ar Gourre, Arvoriz
Diredet omp hirio
Da bedi 'vid an Iliz,
Da bedi 'vid hor bro. 
2. Mari, Mamm ar gristenien
Ma karit an Iliz,
Hepdale deut d'he divenn
Diouz enebourien kriz.
Hirra ma heller gweled,
Er morz' eus tarzhiou gwenn,
Bagig Sant Per 'zo strinket
Euz eur garreg d'eben…
3. Ma klevit mad hor pedenn,
Mirit na daim da goll
Ma hellim kana laouen,
Evid Salaün Ar Foll : « O Mari, O maria! »
C'hwi vezo on Itron,
Beteg an eur diweza
Renit en hor halon

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