L'année
dernière, notre conférence des évêques a pris l'initiative d'organiser
une Année du Rosaire. Tous les évêques des Pays-Bas, y compris mes deux
évêques auxiliaires, y ont participé : nous sommes allés prier le
chapelet avec les fidèles dans divers endroits de nos diocèses, avant ou
après la messe, dans le cadre d'une adoration eucharistique ou d'une
autre manière.
Je
l'ai fait, par exemple, dans la basilique Sainte-Croix de Raalte, qui
est une immense église, extraordinairement belle, presque une
cathédrale. Le chapelet était prévu à 18h30, suivi de la messe de la
Toussaint à 19h. Je me suis dit, pour une messe si solennelle aux
Pays-Bas, qui avait longtemps été reportée au dimanche le plus proche et
maintenant remise à sa date exacte en semaine, combien de fidèles
viendront ? Eh bien, ce n’était pas mal du tout ! Et ce qui m’a
vraiment surpris et même fait plaisir, c’est qu’à 18h30, la plupart des
fidèles étaient déjà arrivés, et priaient déjà le chapelet… Il y avait
un groupe important. Cela montre bien que la prière du chapelet est
toujours vivante aux Pays-Bas.
Dans
notre magazine diocésain, j’ai écrit : « Vous ne savez pas comment
prier ? Eh bien, prenez votre chapelet. C'est une prière très simple.
Tout le monde peut l’apprendre (car, soyons honnêtes, les catholiques
hollandais ne connaissent pas tous le Notre Père et le Je vous salue Marie,
même si beaucoup s’en souviennent). Mais c'est aussi une prière
profonde et méditative. Quand nous prions le chapelet en entier dans
tous ses mystères, (…) en vérité, nous regardons la vie de Jésus, nous
la contemplons, nous la considérons avec les yeux de Marie, ce qui donne
une grande valeur ajoutée à cette méditation sur la vie de Jésus -avec
ses propres yeux, avec son aide et son intercession.
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