samedi 17 août 2019

Legeste - l'imposition des mains - pouvait revêtir, selon les cas, plusieurs significations. Ou bien il symbolisait la transmission d'un pouvoir ou d'une responsabilité. C'est ainsi que Paul avait imposé les mains à Timothée en lui confiant la communauté d'Éphèse (1 Ti 1,3 ; 2 Ti1,6). Ou bien l'imposition des mains intervenait au cours d'une guérison. ...amen !

 
L'ÉVANGILE DU JOUR
« N’empêchez pas les enfants de venir à moi » (Mt 19, 13-15)
En ce temps-là, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement. Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Il leur imposa les mains, puis il partit de là. 

1ère lecture et psaume du jour | Le saint du jour

MÉDITER AVEC LES CARMES
Une même certitude toute simple animait ces femmes qui amenaient à Jésus leurs enfants. Chacune se disait : "Il va aimer mon petit !" Pour chacune, présenter à Jésus son enfant, c'était lui apporter déjà le meilleur d'elle-même ; c'était aussi attirer sur l'enfant la bonté qu'elle pressentait chez le Nazaréen. Rien ne laisse supposer que les petits étaient malades ; et ces femmes ne venaient pas pour une guérison. Que demandaient-elles à Jésus ? – un geste et une prière.
Le geste - l'imposition des mains - pouvait revêtir, selon les cas, plusieurs significations. Ou bien il symbolisait la transmission d'un pouvoir ou d'une responsabilité. C'est ainsi que Paul avait imposé les mains à Timothée en lui confiant la communauté d'Éphèse (1 Ti 1,3 ; 2 Ti 1,6). Ou bien l'imposition des mains intervenait au cours d'une guérison.
Mais ici, pour Jésus, poser les mains sur les enfants, c'était les prendre sous sa protection, les reconnaître pour siens, leur donner un signe d'affection, et les inclure dans sa royauté messianique avant même tout acte de foi conscient.
Les mères attendaient aussi que Jésus prie pour les enfants, et appelle sur eux la bénédiction de Dieu. Et cette demande supposait chez ces femmes un début de foi en Jésus, parce qu’elles reconnaissaient par là le prophète Jésus comme un intercesseur auprès de Dieu.
Les Apôtres, eux, sont à cent lieues de cette valorisation des enfants. À leurs yeux ils font perdre à Jésus un temps précieux, car Jésus n'a rien à recevoir d'eux, et eux, rien à recevoir de lui. Il n'a rien à leur transmettre, parce qu'ils sont incapables du moindre acte de foi.
"Laissez les petits enfants venir à moi, et ne les empêchez pas", dit Jésus fermement, "car c'est à leurs pareils qu'appartient le Règne des cieux". Les petits enfants sont donc nos modèles, non pas en tout, mais très précisément pour l'accueil du Règne de Dieu, de sa seigneurie sur le cœur des hommes, car ils trouvent spontanément la bonne attitude. Ce que Jésus admire chez l'enfant, ce n'est pas son ignorance et son incapacité de tout raisonnement, car, à plusieurs reprises, il réclame des disciples avisés, capables de creuser les paraboles, de se mettre à son école et de le suivre en portant leur croix ; mais par plusieurs traits l'enfant conteste nos lenteurs d'adultes, nos hésitations à croire et à nous engager.
L'enfant se laisse amener à Jésus par d'autres, que le Maître a déjà attirés et fascinés. L'enfant ne s'appuie pas sur sa propre générosité ; il ne fait pas valoir son initiative et ne table pas sur des mérites antérieurs. La démarche de l'enfant est toute de simplicité et de fraîcheur. Il se laisse accueillir tel qu'il est, sans s'interroger sur sa dignité et sa valeur. Et surtout, l'enfant trouve tout naturel d'être aimé et de faire confiance.
C'est pourquoi, ce jour-là, Jésus ne s'est pas pressé. Il a pris le temps de bénir ces petits qu'il n'allait plus revoir, puisque, aussitôt après, il a repris la route. Et la rencontre fortuite de ces enfants a été l'occasion d'une catéchèse, essentielle à ses yeux, sur l'œuvre mystérieuse de Dieu au fond des cœurs. 
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
 Date
Dimanche
25 mars 29
 Lieu
Béthanie
 Livre
Tome 6 – ch 378.8
3ème année vie publique
       (…) il se penche pour caresser des enfants qui, tout doucement, quittant leurs parents, se sont approchés de lui. Quelques mères les imitent pour lui amener des enfants dont la marche n’est pas sûre, ou qui sont encore au sein.
       « Bénis nos enfants, toi qui es béni, pour qu’ils soient des amis de la Lumière ! » demandent les mères.
       Jésus leur impose les mains. Cela produit un remous dans la foule. Tous ceux qui ont des enfants veulent la même bénédiction. Ils poussent et crient pour qu’on leur fasse place.
       Les apôtres, en partie parce qu’ils sont énervés par les méchancetés habituelles des scribes et des pharisiens, en partie par pitié pour Lazare qui risque d’être renversé par les flots de parents qui apportent les enfants à cette divine bénédiction, se fâchent et crient, en réprimandant ou en repoussant l’un ou l’autre, surtout les enfants venus seuls. Mais Jésus, doux, affectueux, les reprend :
       « Non, non ! Ne faites pas cela ! N’empêchez jamais les enfants de venir à moi, ni leurs parents de me les amener. C’est justement à ces innocents qu’appartient le Royaume. Eux seront innocents du grand Crime, et ils grandiront dans ma foi. Laissez-les donc pour que je les consacre à elle. Ce sont leurs anges qui me les con­duisent. »
       Jésus se trouve maintenant au centre d’une couronne d’enfants qui le regardent d’un air extasié ; tant de petits visages levés, tant d’yeux innocents, tant de bouches souriantes…
       Les femmes voilées ont profité de la confusion pour contourner la foule par l’arrière et venir derrière Jésus, comme si la curiosité les y poussait. (…)
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