3ème jour :
Heureux ceux qui sont dans le deuil, car ils seront consolés.
Par LES PETITES SŒURS DE LA CONSOLATION DU SACRE CŒUR ET DE LA SAINTE FACE.
du Monastère de la Consolation à
DRAGUIGNAN
Réflexion :
Paradoxe dans
la bouche de JESUS : qu'y a-t-il de plus malheureux que ceux qui ont
perdu un être cher et qui en portent le deuil ?
Le deuil peut changer de nature et devenir fécond au lieu de détruire :
en répondant à l'amour de Dieu, nous en venons à aimer notre père, notre
mère, nos proches, d'une façon nouvelle, qui tendra à engendrer l'amour
divin en eux également.
Cette béatitude évoque la mort de JESUS, dont la Mère et les disciples ont porté le deuil, et nous invite à les imiter.
Le deuil des affections terrestres est une étape nécessaire de l'accès au Royaume des cieux.
La consolation promise est le don d'une vie nouvelle accordée par l'Esprit Saint, lequel est le Consolateur par excellence.
La consolation promise consistera dans une expérience spirituelle
nourrie par les sacrements et la prière, éclairée par la Parole de Dieu,
soutenue par la communion ecclésiale et par la liturgie.
Elle transformera la souffrance en une occasion de mérite et la rendra vivifiante.
Offrande :
Cœur Sacré de JESUS, Cœur Immaculé de Marie, nous vous offrons les deuils de notre famille : grands parents, parents, enfants.
Nous vous offrons aussi particulièrement aujourd'hui notre désir d'être consolés par vous !
Le père et la mère, unis, offriront ensemble leur vie au Christ et celle
de leurs enfants, dans l'action de grâces pour toute vie.
Prière :
Je chante souvent aujourd'hui cette invocation : « En toi, j'ai mis ma
confiance, ô Dieu très saint, toi seul es mon espérance et mon soutien.
C'est pourquoi, je ne crains rien, j'ai foi en toi, ô Dieu très saint ! »
Une Dizaine de Chapelet
Un Chant : En Toi, ma confiance
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