jeudi 23 mars 2017

• Deux soifs  •




La parole de Dieu


« Que l’homme assoiffé s’approche, que l’homme de désir reçoive l’eau de la vie, gratuitement »
Livre de l'Apocalypse chapitre 22, verset 17


La méditation




Cinq maris. Cinq histoires dans ta vie. Que viens-tu faire à l’heure la plus chaude au bord du puits ? Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari et reviens. » « Je n’ai pas de mari », dit la Samaritaine à Jésus, révélant une pauvreté, une quête, une humiliation, peut-être. « Tu dis vrai », lui répond Jésus, « des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ».
Jésus ne sait presque rien de l’histoire de cette femme, mais Il la connaît de façon intime, en vérité, comme Dieu la connaît. Il ne l’accable pas, car loin de s’exclure mutuellement « amour et vérité se rencontrent » ; non pas une vérité comme le projecteur d’un interrogatoire policier qui écrase, mais comme la vérité d’un amour qui relève.
Alors, les yeux de la femme s’ouvrent : « Seigneur, je vois que tu es un prophète. » Un prophète ? Oui, un homme qui sait voir le dessein de Dieu dans les histoires les plus tourmentées, un homme qui sait faire sourdre la vie et ouvrir à l’avenir. La Samaritaine est reconnue dans son désir et aimée. La source d’eau vive promise peut jaillir et se communiquer.
Animée d’un mouvement irrépressible, la femme court vers ceux de sa ville, ceux contre lesquels elle se heurtait quotidiennement, parmi lesquels peut-être de ses anciens maris. Elle leur annonce ce qu’elle a vécu avec Jésus et leur laisse une question : « Ne serait-Il pas le Messie ? » Samaritains, sortons et allons voir.




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