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• Au plus près •
La parole de Dieu
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« Tu le vois, c’est celui qui te parle. »
Évangile
selon saint Jean, chapitre 9, verset 37
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La méditation
Face
à ses contradicteurs, l’aveugle de naissance avance, seul, pas à pas,
dans la foi. Dans ces dialogues serrés avec les pharisiens, Jésus est
absent. Nulle intervention de sa part. Mais voilà qu’Il revient, pour
rencontrer de nouveau celui qu’il a guéri. L’aveugle voit enfin Jésus.
Cette rencontre est de celles qui restent gravées en nous et qui
changent la vie. On s’attendrait à une confession de foi claire.
Mais le clair-obscur demeure : « Crois-tu, toi, au Fils de l’homme ? »
En voilà une curieuse expression « Fils de l’homme » plutôt que Fils de
Dieu ! Serait-ce le personnage divin attendu par le peuple juif à la fin
des temps pour rétablir toute justice* ? Oui, mais le Fils de l’homme
est d’abord le petit homme, fragile, vulnérable. « Qu’est-ce que l’homme
pour que tu te souviennes de lui, le fils d’homme pour que tu en aies
souci ? »** « Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus
se révèle maintenant à lui dans son regard et s’offre par la parole :
« Tu l’as vu, c’est celui qui te parle. »
Dans un étrange retournement, Jésus, lui le guérisseur, se laisse
reconnaître par l’aveugle à la vue recouvrée comme l’un des siens. Pas
plus haut, pas plus fort. Un fils d’homme, un frère au plus près de
celui qu’on accusait d’être « péché depuis sa naissance ». De quoi être
bouleversé par la puissance de la parole. L’aveugle n’est plus seul.
« Celui qui vient de Dieu » désormais l’accompagne. Ne laissons pas
passer dans notre vie notre prochaine rencontre avec Jésus.
* Livre de Daniel, ch. 7, v. 13.
** Psaume 8, v. 5.
Pour aller plus loin avec la Parole
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Ô Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !
Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits :
rempart que tu opposes à l'adversaire,
où l'ennemi se brise en sa révolte.
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :
les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
Ô Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !
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