lundi 13 août 2018

« Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu »

Mardi 14 Août
Le mardi de la 19° semaine du temps ordinaireVoir le commentaire ci-dessous

St Maximilien-Marie Kolbe En savoir plus

Livre d'Ézéchiel 2,8-10.3,1-4.
Et toi, fils d’homme, écoute ce que je te dis. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que je te donne. »
Alors j’ai vu : une main tendue vers moi, tenant un livre en forme de rouleau.
Elle le déroula devant moi ; ce rouleau était écrit au-dedans et au-dehors, rempli de lamentations, plaintes et clameurs.
Le Seigneur me dit : « Fils d’homme, ce qui est devant toi, mange-le, mange ce rouleau ! Puis, va ! Parle à la maison d’Israël. »
J’ouvris la bouche, il me fit manger le rouleau
et il me dit : « Fils d’homme, remplis ton ventre, rassasie tes entrailles avec ce rouleau que je te donne. » Je le mangeai, et dans ma bouche il fut doux comme du miel.
Il me dit alors : « Debout, fils d’homme ! Va vers la maison d’Israël, et dis-lui mes paroles.

Psaume 119(118),14.24.72.103.111.131.
Je trouve dans la voie de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.

Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Qu'elle est douce à mon palais ta promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !

Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de tes volontés.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215)
théologien
Le Pédagogue, I, 53-56 ; SC 70 (trad. cf SC p. 207 et coll. Les Pères dans la foi, n° 44-45, p. 69)

« Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu »
L'Écriture nous appelle tous des « enfants » ; lorsque nous nous mettons à suivre le Christ, nous recevons le nom de « tout-petits » (Mt 18,3; 19,13; Jn 21,5)... Qui donc est notre éducateur, notre pédagogue, à nous, les tout-petits ? Il s'appelle Jésus. Il se donne lui-même le nom de berger ; il se dit « le bon berger » (Jn 10,11). Il établit une comparaison entre les bergers qui guident leurs brebis et lui-même, le pédagogue qui dirige les petits enfants, le berger plein de sollicitude pour les tout-petits qui, dans leur simplicité, sont comparés à des brebis. « Et ils seront tous, dit-il, un seul troupeau, car il y aura un seul berger » (Jn 10,16). Notre pédagogue, c'est donc naturellement le Verbe, la Parole de Dieu, car il nous conduit vers le salut. C'est ce qu'il a dit clairement par la bouche du prophète Osée : « Je suis votre éducateur » (5,2 LXX).
Quant à sa pédagogie, c'est la religion : elle nous enseigne le service de Dieu, nous forme à la connaissance de la vérité, nous conduit droit au ciel... Le navigateur dirige le bateau avec l'intention de mener les passagers à bon port ; de même, notre pédagogue indique aux enfants de Dieu le mode de vie qui conduit au salut, en raison de sa sollicitude pour nous... Celui qui nous conduit donc, c'est le Dieu saint, Jésus, la Parole de Dieu, guide de l'humanité entière ; Dieu lui-même nous conduit, dans son amour pour nous... Pendant l'Exode, le Saint-Esprit dit de lui : « Il a fourni tout le nécessaire à son peuple dans le désert, dans la soif ardente, dans les lieux arides ; il l'a entouré, il l'a éduqué, il l'a gardé comme la prunelle de son œil. Comme un aigle veille sur sa couvée, il a étendu ses ailes sur son peuple ; il l'a pris et l'a porté. Le Seigneur était seul à le conduire » (Dt 32,10-12).
ContactFaire un don

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire