« Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12.7).
L’apôtre
Paul est en train de rappeler qu’il y a diversité de dons, de
ministères, d’opérations ; chacun des croyants exerçant l’un ou l’autre,
mais toute cette diversité n’a pas d’autre objectif que de viser
l’utilité commune. La particularité de chacun doit être utile aux
autres.
Exercer
un don, ou un ministère, n’a de sens que si celui qui l’exerce le fait
pour le bien de tous, et non pour sa propre satisfaction. Lorsque nous
visons l’utilité commune, nous renforçons l’unité. Si nous cherchons nos
propres intérêts nous créons une tension.
Tous ceux qui servent, d’une manière ou d’une autre, doivent penser en
priorité à être utiles aux autres. Servir pour se servir, est aux
antipodes du bien commun. Le bien commun c’est d’être utile aux autres.
C’est comme dans une équipe de football, ou de tout autre sport ; pour
que l’équipe gagne, il est capital que chacun joue pour permettre aux
autres d’être les meilleurs possibles.
L’église est une équipe. Quand chacun cherche le bien des autres, cela
renforce la cohésion et l’unité. Lorsqu’une équipe de football est
composée de très bons joueurs qui ne savent pas jouer ensemble, lorsque
les individualités passent avant l’esprit collectif, cette équipe a de
fortes chances de perdre, face à une équipe qui joue collectivement.
Quand les ministères, ou ceux qui remplissent un service, ou encore ceux
qui exercent des dons, le font dans un esprit de compétition, ils
jouent contre leur camp. C’est pour cela qu’il est écrit : « Ne
cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres,
en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5.26).
Les plus grandes divisions de l’église, au cours des siècles passés, ont
été plus du fait des guerres intestines, des compétitions de pouvoir,
des concurrences malsaines, de la jalousie des réussites des autres, des
oppositions de fortes individualités, que des assauts du diable !
Ce
qui témoigne que nous ne sommes plus dans l’esprit d’équipe, et que
nous avons perdu la notion du bien commun, c’est lorsque nous entrons
dans une critique systématique du travail des autres.
Alors que Marie vient offrir son parfum au Seigneur, certains disciples
critiquent son œuvre, Jésus les reprend et souligne qu’elle a accompli
une bonne action (Matthieu 26.10).
Combien de fois les enfants de Dieu critiquent le travail et l’action
des autres au lieu de se réjouir et d’encourager ce qui est fait par les
autres.
Pour renforcer l’unité, apprécions, dans un esprit d’équipe, la diversité qui est utile au bien commun.
Ma prière en ce jour :
Seigneur, que tout ce que je fais ou dit, contribue à bénir les autres.
En visant cet objectif tu m’aides à travailler à l’unité. Amen !
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