vendredi 21 juillet 2017

Seigneur, pardon pour mes péchés, et que la justice qui découle du sacrifice de Jésus-Christ soit sur ma vie. Je renonce à vouloir me justifier moi-même au travers de mille et un sacrifices. Amen !


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La justice et les sacrifices

Un grand merci à tous ceux et celles qui ont participé, d'une manière ou d'une autre (prière, partage, don...), à la réussite du projet de Made In Compassion en faveur des chrétiens persécutés au Pakistan
 
« La pratique de la justice et de l’équité, voilà ce que l’Eternel préfère aux sacrifices » (Proverbes 21.3).
Quel lien y a-t-il entre justice et sacrifices ? Les sacrifices nous rendent-ils justes ?
Il y avait de nombreux juifs qui considéraient que lorsqu’ils avaient accompli tous les sacrifices ordonnés par la loi, Dieu ne pouvait qu’être satisfait d’eux. Or, il n’en est rien, Dieu leur dit qu’il préfère la pratique de la justice à tous les sacrifices.
A priori, on pourrait penser qu’être juste, c’est pratiquer la loi divine. Mais, comme pratiquer toute la loi divine est impossible aux hommes, il n’y a donc pas de juste : « Il est écrit : Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3.10).
L’une des pratiques essentielles de la loi de Moïse, ce sont les sacrifices. Le livre du Lévitique, entre autres, nous parle de tous ces sacrifices. Les juifs considéraient que la pratique de ces sacrifices était nécessaire et suffisante pour les justifier aux yeux de Dieu. Cette pratique des sacrifices était-elle synonyme de justice pour Dieu ? Certainement pas puisqu’il est dit qu’il préfère la justice aux sacrifices. Les deux ne sont pas interchangeables. Pour Dieu la justice est distincte des sacrifices.
A quoi Dieu prend-il plaisir ? A la justice dit-il, mais sur quelle base repose cette justice ? Pas sur les sacrifices puisqu’il déclare qu’il n’aime pas ces sacrifices. Alors sur quelle base ?
Il nous donne lui-même la réponse par la bouche de Jésus : « Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9.13) ; et encore : « Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents » (Matthieu 12.7).
Profondément convaincu de péché, le roi David proclamera dans sa prière de repentance : « Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert ; mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé » (Psaumes 51.18/19).
Les sacrifices offerts sans une véritable repentance, n’ont aucune efficacité pour nous justifier aux yeux de Dieu. Le premier chapitre du prophète Esaïe souligne cette vérité fondamentale : Dieu hait les sacrifices qui ne sont pas précédés de la repentance (Esaïe 1.11/18). Le prophète Amos fait de même (Amos 5.21/25). En l’absence de repentance profonde et véritable, les sacrifices n’ont aucun pouvoir pour nous justifier.
Ma prière en ce jour :
Seigneur, pardon pour mes péchés, et que la justice qui découle du sacrifice de Jésus-Christ soit sur ma vie. Je renonce à vouloir me justifier moi-même au travers de mille et un sacrifices. Amen !
Paul Calzada

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