Je décide de persévérer dans la foi en la grâce immuable de Dieu. Mon espérance repose, non sur mes mérites et mes œuvres, mais uniquement sur la fidélité de Dieu. Amen !
« Nous désirons que chacun de vous montre
le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en
sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui,
par la foi et la persévérance, héritent des promesses » (Hébreux
6.11/12).
Certains
pourraient s’imaginer que la foi en la grâce de Dieu peut se passer de
la persévérance. Ce texte nous rappelle que les deux marchent ensemble.
Certes, Jésus a tout accompli, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a
rien à faire. Il a tout accompli, mais il m’incombe de persévérer dans
la grâce qu’il m’a accordée.
Les principaux caractères de la persévérance chrétienne se trouvent
réunis ici : le zèle persévérant, et la foi qui espère jusqu’à la fin.
L’espérance regarde en avant, et se nourrit des promesses divines en se
réjouissant par avance de leur accomplissement. Il n’y a pas de vie
chrétienne vigoureuse, si le cœur n’est pas rempli d’une joyeuse
espérance entretenue par un zèle toujours renouvelé, et cela jusqu’à la
fin.
L’histoire
biblique nous offre divers exemples à suivre, et l’auteur nous
rappelle, des versets 13 à 18, celui d’Abraham. C’est là une des grandes
leçons pratiques de cette épître. Le seul instant où Abraham a cessé de
compter sur la fidélité et la grâce de Dieu, il a commis l’erreur
d’engendrer un fils selon la chair. Il a dû revenir sur le terrain de la
foi en la grâce de Dieu et y persévérer, pour engendrer le fils de la
promesse.
On
ne saurait trop le redire, le relâchement, la lassitude, le
découragement, le manque de persévérance dans la grâce de Dieu, sont des
écueils qui ont causé de multiples naufrages spirituels. La foi
s’empare de la grâce ; mais c’est la persévérance dans cette grâce qui
nous assure d’atteindre l’objectif de Dieu pour nous. Et lorsqu’il y a
un échec, un recul, une faute, comme ce fut le cas pour Abraham, il
convient de revenir sur le terrain de la grâce en passant par la
repentance. C’est également l’expérience de David. Lorsqu’il a commis
une double faute, l’adultère avec Bathchéba suivi de la mort de son mari
Uri le Héthien, il a dû revenir sur le terrain de la grâce par la
repentance. Une piété formaliste, faite de sacrifices et d’offrandes, ne
pouvait apaiser son âme. Il a alors pris la résolution de croire à
nouveau, en la grâce de Dieu.
Une décision pour ce jour :
Je
décide de persévérer dans la foi en la grâce immuable de Dieu. Mon
espérance repose, non sur mes mérites et mes œuvres, mais uniquement sur
la fidélité de Dieu. Amen !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire