dimanche 2 juillet 2017

Je décide de persévérer dans la foi en la grâce immuable de Dieu. Mon espérance repose, non sur mes mérites et mes œuvres, mais uniquement sur la fidélité de Dieu. Amen !


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Êtres résolus

« Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses » (Hébreux 6.11/12).
Certains pourraient s’imaginer que la foi en la grâce de Dieu peut se passer de la persévérance. Ce texte nous rappelle que les deux marchent ensemble. Certes, Jésus a tout accompli, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a rien à faire. Il a tout accompli, mais il m’incombe de persévérer dans la grâce qu’il m’a accordée.
Les principaux caractères de la persévérance chrétienne se trouvent réunis ici : le zèle persévérant, et la foi qui espère jusqu’à la fin.
L’espérance regarde en avant, et se nourrit des promesses divines en se réjouissant par avance de leur accomplissement. Il n’y a pas de vie chrétienne vigoureuse, si le cœur n’est pas rempli d’une joyeuse espérance entretenue par un zèle toujours renouvelé, et cela jusqu’à la fin.
L’histoire biblique nous offre divers exemples à suivre, et l’auteur nous rappelle, des versets 13 à 18, celui d’Abraham. C’est là une des grandes leçons pratiques de cette épître. Le seul instant où Abraham a cessé de compter sur la fidélité et la grâce de Dieu, il a commis l’erreur d’engendrer un fils selon la chair. Il a dû revenir sur le terrain de la foi en la grâce de Dieu et y persévérer, pour engendrer le fils de la promesse.
On ne saurait trop le redire, le relâchement, la lassitude, le découragement, le manque de persévérance dans la grâce de Dieu, sont des écueils qui ont causé de multiples naufrages spirituels. La foi s’empare de la grâce ; mais c’est la persévérance dans cette grâce qui nous assure d’atteindre l’objectif de Dieu pour nous. Et lorsqu’il y a un échec, un recul, une faute, comme ce fut le cas pour Abraham, il convient de revenir sur le terrain de la grâce en passant par la repentance. C’est également l’expérience de David. Lorsqu’il a commis une double faute, l’adultère avec Bathchéba suivi de la mort de son mari Uri le Héthien, il a dû revenir sur le terrain de la grâce par la repentance. Une piété formaliste, faite de sacrifices et d’offrandes, ne pouvait apaiser son âme. Il a alors pris la résolution de croire à nouveau, en la grâce de Dieu.
Une décision pour ce jour :
Je décide de persévérer dans la foi en la grâce immuable de Dieu. Mon espérance repose, non sur mes mérites et mes œuvres, mais uniquement sur la fidélité de Dieu. Amen !
Paul Calzada

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