vendredi 7 juillet 2017

Seigneur, je veux ouvrir mon cœur à cette mission de proximité. Je veux accompagner dans la prière, et par mon action, toutes les associations impliquées dans l’aide et l’évangélisation de ces amis venus du bout du monde. Qu’ils trouvent accueil, aide et salut dans le nom de Jésus. Amen !

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Quand la mission frappe à notre porte

"Un de mes amis est arrivé de voyage chez moi…" (Luc 11.5/6).
Qui est ce voyageur ? D’où vient-il ? Pourquoi voyage-t-il ? Pourquoi arrive-t-il en pleine nuit ? On pourrait se poser bien d’autres questions, mais on ne pourrait que faire des suppositions. Alors j’ose imaginer que cet ami voyageur, qui vient de loin, a peut-être eu des soucis lors de son voyage. Il a été retardé par une tempête, une pluie diluvienne, un accident, un imprévu, et le voici sans provision. Peut-être est-ce un émigré, un fugitif, quelqu’un qui fuit un pays en guerre, un pays où sévit la famine ? Un pays où les disciples n’ont pas pu aller, mais c’est lui qui vient vers les disciples, et qui frappe à leur porte.
Je vois dans cet ami voyageur, ces milliers de réfugiés qui viennent dans nos pays d’Europe. Ils viennent de Syrie, de Lybie, d’Afghanistan, du Soudan, d’Erythrée, d’Irak, d’Afrique Subsaharienne, fuyant la guerre ou la famine. Ils viennent au milieu de la nuit d’un monde en convulsion, d’un monde où les nuages sombres de la violence et des injustices ont voilé leur horizon. Et les voici frappant à notre porte, cherchant des amis qui pourraient les accueillir, les nourrir, les secourir.
Les missionnaires n’ont pas pu aller dans leur pays, ou bien ils en ont été chassés, alor,s voici ces amis étrangers venus jusqu’à nous. Leur voyage a été périlleux, d’ailleurs certains de leurs compagnons sont morts lorsque leur bateau de fortune a coulé. Leur voyage a été tourmenté, difficile, éprouvant, et ils arrivent chez nous sans rien ! Ces amis voyageurs je les retrouve dans Matthieu 25 : ce sont ceux qui ont faim, qui ont soif, qui sont nus, qui sont prisonniers de leurs cauchemars, qui sont malades, sans abri, vivant dans des « jungles » – c’est ainsi qu’on appelle leurs camps de fortune – ! Au XVIIIème siècle, les missionnaires allaient évangéliser les peuplades habitant dans la jungle, aujourd’hui la jungle est venue chez nous. Que feront les disciples ? Resteront-ils indifférents ou bien se tourneront-ils vers ces voyageurs du bout du monde pour leur apporter l’évangile concret, l’évangile qui consiste à partager son pain avec celui qui a faim ? : « Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile… » (Esaïe 58.7).
Pour être en mission, l’église peut aller jusqu’aux extrémités de la terre, mais elle ne doit pas oublier ceux qui arrivent des extrémités de la terre jusqu’à nos portes. De nombreux croyants l’ont compris et sont actifs auprès de ces populations émigrées, déplacées, et en souffrance.
Ma prière en ce jour :
Seigneur, je veux ouvrir mon cœur à cette mission de proximité. Je veux accompagner dans la prière, et par mon action, toutes les associations impliquées dans l’aide et l’évangélisation de ces amis venus du bout du monde. Qu’ils trouvent accueil, aide et salut dans le nom de Jésus. Amen !
Paul Calzada

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