Seigneur, merci pour ta grâce. Je me confie en elle pour continuer le chemin. Je veux garder mes yeux sur toi afin d’être transformé, par ta grâce, à ton image. Amen !
« Si votre justice ne surpasse pas celle
des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des
cieux » (Matthieu 5.20).
La
justice, des religieux mentionnés par Jésus, reposait sur l’observance
de la loi. Ils essayaient, autant que cela leur était possible, de
respecter les règles de la loi. Ces efforts les amenaient à vivre une
vie aussi morale que possible. Ils cherchaient à avoir une conduite
respectable. Ils s’efforçaient d’avoir une vie marquée par une certaine
éthique.
Jésus
invite ses disciples à manifester une justice supérieure à celle de ces
hommes religieux. En ce sens la grâce n’est pas une porte ouverte pour
vivre dans le laxisme. Lorsque nous disons que c’est par la grâce que
nous sommes sauvés, pardonnés, réconciliés avec Dieu, cela ne signifie
pas que nous pouvons vivre dans le péché. Dans ce texte de Matthieu,
Jésus nous dit que la justice que l’on obtient par la grâce, suite à la
repentance et à la réception du pardon divin, est supérieure à la
justice légaliste.
La justice que Dieu accorde, par sa grâce, au pécheur repentant, amène
ce pécheur à vivre une vie morale, sainte, à un niveau de respectabilité
qui ne saurait être en dessous de l’éthique de vie des religieux
légalistes.
Comment
procèdent la loi et la grâce ? La loi nous oblige à porter les regards
sur nous-mêmes. Elle nous conduit à nous observer, et à analyser ce que
nous avons fait ou pas. La grâce nous conduit à porter les regards sur
Dieu, et à être transformés dans notre être intérieur par sa présence en
nous. La grâce nous établit dans la position de fils de Dieu. Elle nous
fait prendre conscience de la place que nous avons en Christ.
La grâce a des exigences plus grandes que la loi, mais ces exigences
nous les respectons, non par nos efforts, mais parce que Christ vit en
nous. Si nous disons que nous sommes sous la grâce, alors nos œuvres ne
sauraient être inférieures à ce que Dieu attend de ses enfants.
Sous
la grâce, il n’est pas nécessaire de tuer pour être considéré comme
meurtrier, il suffit de haïr son semblable (1 Jean 3.16). La loi me
demande d’aimer, la grâce me permet d’aimer. Ainsi, la grâce nous
conduit à avoir une conduite qui dépasse celle d’une simple observation
de la loi. La loi impose une discipline, la grâce fait de nous des
disciples : « Tout disciple accompli sera comme son maître » (Luc 6.40).
Ma prière pour ce jour :
Seigneur,
merci pour ta grâce. Je me confie en elle pour continuer le chemin. Je
veux garder mes yeux sur toi afin d’être transformé, par ta grâce, à ton
image. Amen !
Paul Calzada
PS : 600 familles sur 1000 recevront un "Kit Hiver" à Tananarive. Il
reste 4 jours pour lever les fonds pour les 400 familles restantes.
Merci pour votre aide. Pour découvrir, participer ou partager le projet c'est ici.
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