, à Madagascar 10 ONG chrétiennes se
mobilisent pour aider 1000 familles. Dans la Grande Île, l'hiver austral
commence aujourd'hui et ces familles démunies de Tananarive (1300
mètres d'altitude) vont avoir besoin de notre aide. Vous pouvez
découvrir ce projet en cliquant ici. Merci.
« Celui qui aime la correction aime la science ; celui qui hait la réprimande est stupide » (Proverbes 12.1).
De
nombreux versets du livre des Proverbes font allusion à la correction
comme moyen d’éducation des enfants. Il ne faudrait pas se méprendre sur
le sens de ce terme. Si vous n’y voyez que l’action punitive,
accompagnée de châtiments corporels, vous oubliez le sens premier de ce
mot. Corriger, c’est faire remarquer ce qui est faux, inexact, mal dit,
et à le remplacer par ce qui est juste, correct, bien dit. Dans le mot
correction, il y a la racine : « correct ». C’est exactement ce que fait
le professeur lorsqu’il corrige les copies de ses élèves. Il souligne
ce qui n’est pas juste, et écrit dans la marge la bonne réponse, afin
d’aider l’élève à progresser.
Corriger
les enfants doit se faire dans le même état d’esprit. L’errance est le
propre de tout être humain. Lorsque nous étions enfant, nous avions
besoin que l’on nous montre ce qui était bien, et ce qui ne l’était pas.
L’application de nos parents à corriger nos égarements, à nous dire
comment nous aurions dû faire, nous a permis de revoir notre « copie ».
Personne n’est né avec la science infuse ; l’enfant doit apprendre à
raisonner, à penser et à agir. Le respect, la politesse, l’instruction …
toutes les valeurs, doivent être apprises et, comme l’erreur est
humaine, il faudra qu’une correction, (selon le sens professoral) soit
apportée pour acquérir « correctement » ces valeurs.
Alors que vient faire la correction physique mentionnée dans certains
versets ? Faut-il la proscrire totalement comme cela est fait dans
certains pays ? On peut comprendre que face à la maltraitance de
certains enfants par leurs proches, la loi inscrive la punition physique
comme un délit. La correction physique, appliquée dans la colère, la
violence ou même parfois avec haine, ne saurait être justifiée par ces
divers textes de la Bible. La correction physique doit être juste, et
respectueuse de l’intégrité de l’enfant.
La
reine Caroline (1683-1737) vit sa fille, la princesse d’Orange, obliger
une des servantes de la cour à rester debout sans bouger pendant un
long moment pour la punir d’une simple maladresse. Le soir, à l’heure où
la princesse venait auprès de sa mère pour une lecture, elle allait
s’asseoir comme d’habitude quand la reine lui dit : « Non, ma fille, tu
ne vas pas t’asseoir, mais rester debout aussi longtemps que tu as
imposé cette punition à la servante une telle. Souviens-toi que cette
dame, bien que servante, est aussi une fille de Dieu, lequel nous a dit
que nous serions mesurés avec la même mesure que nous aurons utilisée
pour mesurer les autres ». Cette contrainte physique était une
correction au sens où la Bible l’entend.
Ma prière en ce jour :
Aide-moi
Seigneur à bien remplir mon rôle de parent, que je sache corriger mes
enfants avec sagesse et en montrant le bon exemple. Amen !
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