« Vous n’avez pas reçu un esprit de
servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un
Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » (Romains
8.15).
L’unité
de l’Esprit découle de notre relation avec le Père. Cette vérité
fondamentale revient dans de nombreux textes : « Et parce que vous êtes
fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie :
Abba ! Père ! » (Galates 4.6). Voyez aussi : (Romains 5.5 et 8.9 ;
8.16).
Quel privilège est le nôtre d’être appelés « enfants de Dieu » ! Jean
exulte lorsqu’il écrit : « Voyez de quel amour le Père nous a témoigné,
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes… nous
sommes maintenant enfants de Dieu… » (1 Jean 3.1/2). Cette relation est
établie dès à présent ici-bas. Lors de sa résurrection, le Seigneur
charge Marie de Magdala de porter ce message aux disciples : « Va vers
mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers
mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20.17).
L’unité
se fait autour du Père. C’est ce que sous entend la prière modèle
donnée par Jésus : « Notre Père ». Certains enfants ont une image
déformée de Dieu car leur père naturel est (ou a été) violent, coléreux,
ou grossier. Il est important que cette image déformée de Dieu soit
remplacée par celle que nous donne la Bible, celle du père plein d’amour
comme dans la parabole du fils prodigue (Luc 15.11/32). Dans cette
parabole nous voyons que l’unité entre les fils est ruinée, car le fils
aîné ne connaissait pas réellement la nature du cœur du père.
Dieu est bon, il est honorable, il est respectueux, aussi nous lui
devons l’honneur : « Si je suis Père, où est l’honneur qui m’est dû »
(Malachie 1.6). Nous lui devons, également le respect. « Nos pères selon
la chair nous ont corrigés … à combien plus forte raison devons-nous
nous soumettre au Père des esprits » (Hébreux 12.9). Si chaque croyant
saisit ces choses concernant la nature de notre Père, cela renforcera
notre unité.
Dans la prière modèle, Jésus emploie le pluriel « notre ». Ce faisant,
il nous montre quels sont les liens qui nous unissent aux autres
croyants en Christ. Le terme « notre » souligne l’importance de cette
horizontalité dans laquelle nous communions, les uns avec les autres,
pour pouvoir ensuite communier ensemble verticalement, avec « le Père
des Lumières » (Jacques 1.17).
Parfois nous disons : « Notre Père », et nous nous présentons devant lui
comme des enfants qui se querellent. Avant qu’il puisse nous écouter et
nous entendre, il nous invite à travailler à la qualité de notre
relation fraternelle : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et
que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi … va
d’abord te réconcilier avec ton frère … » (Matthieu 5.22/24).
Ma prière en ce jour :
Aide-moi
Seigneur à voir en l’autre, le fils, la fille, de mon Père céleste,
pour que ma communion avec lui (elle), soit approfondie.
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