(…) Les dernières années de sa vie, [Lucie] parlait de son expérience extraordinaire vécue en 1917. Mais elle ne disait pas « moi je », elle disait « les petits bergers »: elle se référait toujours à eux. L'image de Notre-Dame n’était pas comme elle aurait voulue. Parfois, elle lui semblait laide, elle ne correspondait pas à ses souvenirs précis, ce n’était pas celle que l’artiste avait peinte selon sa description. C’est un peu ce qui est arrivé à sainte Bernadette.
Et à ceux qui objectaient l’existence d’un quatrième secret, un secret non révélé, que répondait sœur Lucie ?
Qu’ils ne sont jamais contents ; qu’ils fassent ce que leur a demandé la Vierge Marie, qui est la chose la plus importante. Quand quelqu’un lui lançait : « sœur Lucie, on dit qu’il y aurait un autre secret » [...], elle répondait d’un ton ironique : « s’il y en a un, qu’ils me le révèlent. Moi je n’en connais pas d’autres ».
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