Autrefois, il y eut cette prédiction : « À Sion, l’on dit ; Mère ! Car un homme y est né. Et lui, le Très-Haut, il l’a fondée. »
Ô toute-puissance du nouveau-né ! Ô magnificence de celui qui descend du
ciel sur terre ! Encore porté dans le sein maternel, il est salué par
Jean-Baptiste du sein de sa mère. On le présente au temple, et Siméon,
ce vieillard chargé de renom, d’années, de mérites et d’honneurs, le
reconnaît.
Alors
il le connut, alors il l’adora, alors il s’écria : « Maintenant, ô
Maître, tu laisses ton serviteur s’en aller dans la paix, car mes yeux
ont vu ton Salut. » Son départ de ce monde était différé pour qu’il
puisse voir ici-bas celui qui a créé le monde (…).
Il lui avait été révélé par le Seigneur qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Le
Christ naît et à l’heure de la vieillesse du monde, le désir du
vieillard s’accomplit. Il vient à la rencontre de l’homme dans sa
vieillesse, celui qui a trouvé le monde vieilli. Il ne voulait pas, cet
homme, demeurer longtemps dans ce siècle, mais il désirait en ce siècle
voir le Christ, il chantait avec le prophète : « Fais-nous voir, Seigneur, ton amour que nous soit donné ton Salut ! »
Pour que vous puissiez savoir quelle fut sa joie, il conclut en disant : « Maintenant, tu laisses ton serviteur s’en aller dans la paix, car mes yeux ont vu ton Salut. »
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